Texte de LUCYE RAYE.
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ZÉNITH.
On dirait que le temps s'est arrêté
Plus d'horloge ni des heures à égrener ...
Que le soleil
Qui se décale dans le ciel
Il est au zénith : point de culmination
Chaleur et illumination !
Il est midi ...
C'est l'astre qui me le dit !
Le temps s'est arrêté
N'existent que moi et mes anxiétés ..
Je dois les éliminer
Pour plus de sérénité ...
C'est le silence qui va m'aider ...
Car ma source d'inspiration est cassée ,
Elle s'est vidée avec le bruit strident
Qui se brise comme un mirage affolant !
Je m'éloigne prudemment
Vers mon ruisseau sous le vent :
Allongée sur la mousse
Mes idées me repoussent !
Car tes absences à répétition
Ont fait stopper le temps en abandon !
C'est un silence en tourbillon
Qui alarme mes pensées en ébullition !
Et je gribouille dans l'affolement
Pour éviter tout affrontement ...
Je resurgis sous la cascade pour calmer la canicule
Je lâche tous mes crayons pour des émules !
Je nage dans le bassin bleu
Il est midi ,le ciel est bleu !
Je suis au zénith : me surpasser
Mais ne ressembler
A personne : garder mon style dans mon domaine:
Cascade et écumes me ramènent
Dans ma réalité ...Mon rêve s'est brisé ....
Le temps s'était arrêté
Un court instant
Évacuer mes peines tout doucement !
Elles ont disparu
Comme le soleil descendu
C'est un coucher
Agrémenté
De nuages orangés
L'océan l'a avalé
Mon île va s'endormir
Le silence va l'envahir
Ma muse lavée de tous ses bruits
Retrouve ses songes de la nuit .
Ton retour a gommé les mauvais souvenirs
Dans tes bras je vais m'évanouir...
Notre amour est au zénith
Ce sont nos actes qui l'abritent !
Message !
Messages reçus ++photo
+++++Zénith est très bien construit ! Superbe !
++++Message: Superbe ton poème ...tu illumines mes pensées Lucie très belle évasion et superbe plume bravos
+++++Message: Providence !
Pendant des jours, des nuits je pleure
Pour balayer tes peines et tes peurs!
Et puis je disparais sous tes pierrailles
Pour resurgir en rus, vers les ruisseaux
Là ne fait que commencer mes aventures
Bientôt je serai une merveilleuse rivière
Scintillante et fringante, je m'enhardirai !
Pour aller toucher les mers, et ton océan
Parsemant la vie, érodant les montagnes
Pendant des jours, des nuits je me heurte
A tes rechignements, à tes envies d'ailleurs
Rarement je t'entends me dire ma valeur !
Quand vient maintenant le tour du soleil
Le feu est à son zénith, et je m'évapore !
Je prend de l'altitude, abandonne la flore
Habillée de blanc, je m'accroche à la toile
Bien décidée à décorer cette voûte céleste
Parfois rosacée, puis parée d'arc-en-ciel !
Je t'offre là encore, une arche de volupté
Des caresses étoilées, des jours azurés !
Mais je ne t'entends toujours pas me vanter
Toi ma Terre d'asile, toi qui m'accueille
…/…
Thierry Titiyab Malet (le 1er mars 2016)