Texte de LUCYE RAYE ....4 vers en italique du poète mauricien Patrick Norton voir 19/05/2016 - FORUM NOUVELLE PAGE 19 MAI 2016.
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Mystère (3)!
J'ai peur de ce réveil
J'ai même peur pour mon recueil
Que l'alizé l'emporte !Que les feuilles
Soient brûlées par le volcan du soleil !
L'arbre s'est asséché
Il siffle attristé :
"Pourquoi tant de mystères
Autour de cette philosophale pierre?"
J'ai peur de ce vent
Qui me frôle depuis tout ce temps !
J'ai peur de ce mur immaculé
Qu'il soit maculé
De cendre volcanique voltigée
De poussière apeurée !
J'ai peur de ce monde
Qui explose sous des milliards d'ondes
J'ai peur pour elle ! Pour lui
J'ai peur pour toi aussi !
Car je t'aime trop
J'ai peur de ce "TROP"
Même si c'est beau
La peur me rattrape au galop !
J'ai peur tout simplement
De mon ombre qui rôde constamment
Je cours vers une éclaircie pour respirer
Un bleu du ciel pour me ranimer !
"Mes poèmes sont comme des sources d'eau vive le matin."*
Suivent le fil du bateau ivre au quotidien...
Et en "Bricoleuse de mots
J'efface les maux
De tous les tourments"
La peur se noie alors dans l'océan !
Pour le mystère de tous ses frissons
Je vous demande Pardon!
Messages reçus
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Coco ijahman (vendredi, 27 mai 2016 12:10)
J aime beaucoup ce mystère cette atmosphère qui plane dans ce poème c' est vibrant d 'èmotion vraiment bien ècris MERCI Lucie bravos
Patrick norton (vendredi, 27 mai 2016)
Et mes plus beaux poèmes flotte sur le lagon avant d'aller pourrir au fond de l'océan... j'écoute dans la nuit bien des bruits prophétiques qui semblent m'assurer que je suis nécessaire
Mais comment raviver nos flammes de raison
Ou nos nuits de malheurs alourdits de regrets
En essayant de retrouver la voix des amis oublié...
Badar (vendredi, 27 mai 2016 13:15)
Bravo plume d'OR . OUI tes poèmes sont des sources d'eau vive.
Thierry Titiyab Malet (vendredi, 27 mai 2016 13:55)
A la dérive
Bien des jours auront passés sans que l'on s'aperçoive
Le flot de mots aura éroder chacune de nos phrases!
Nous sommes tous là sur le quai et d'humeur grivoise
Chaque ligne atteint notre rivage, et nous, en extases
Soulevons le mystère, repoussons ce qui nous toise !