Texte de LUCYE RAYE ... (3 vers en italique d'un ami poète !)
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Pourtant !
Nous marchons silencieusement
Tu me parles péniblement :
- "Je crus que la vie continuait.
" En fait elle glissait
De mes mains comme le sable entre les doigts."
Pour me réchauffer de ce froid
Tes bras sur mes épaules
Car tu ne veux pas que mon corps s'affole !
Pourtant
Et pourtant
Les oiseaux se cachent pour mourir
Mais des hirondelles vont revenir.
Tu es proche du désespoir
Dans ce noir
Je te suis ...
Et ton regard crie...
Dans la nuit ...
Ton cœur ne va pas l'oublier Pourtant ...
Il est loin ce temps ...
Lâche tes mots
Puis ...Digère tes maux ...
Tu verras tes yeux s'ouvriront sur ce printemps ...
Et pourtant
Tu fuis....
Et je pleure aussi !
Assise sur ce vieux banc
Toi ,tu es parti pourtant !
J'ai gardé tes fleurs dans mes mains vieillies
Pour les déposer sur ce mur gris!
Car tu n'as pas eu la force de te recueillir
Et pourtant tu as insisté pour les cueillir
Et venir
Dans ce jardin de souvenirs !
Pourtant
Et pourtant ...
Je n'ai jamais vu tes yeux en blessures
Même tes rides ...Aucune sciure!
Tu as écrit tout simplement
Une année durant
Tu as ruminé tes mots
Pour les évacuer ,c'était trop tôt !
Pourtant
Et pourtant ...
Tu l'as aimée évidemment
Cette beauté tu l'as cachée bien trop longtemps
Elle est partie sans t'avoir dit "je t'aime" !
Tu m'attends près du vieux portail crème
Je te serre dans mes bras :
- "Mon ami ,je suis là ! "
Tu ne l'oublieras pas
Mais ne t'en fais pas :
La vie continuera
Et un jour une autre t'aimera !
Pourtant
Et pourtant
Tu étais toujours absent
Tu n'as jamais vu mes sentiments
Et aujourd'hui
C'est moi qui te le dis "
"-Je t'aime aussi ! "
Merci Coco toujours des photos en cadeaux !
Message reçu ***Je viens de lire tu écris avec beaucoup de tendresse !(MON ami poète)
+++PHOTO DE LILIANE
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Thierry Titiyab Malet (dimanche, 05 juin 2016 08:55)
Ton texte est magnifiquement nostalgique comme les blés qui se font d'ore et déjà embrasser!
L'autre pourtant !
Que veux-tu que j'écrive de plus, c'est insensé !
Même le temps n'a pas voulu s'arrêter et m'a usé
Ce vieux banc un peu vermoulu qui m'attendait!
Mais que veux-tu, le temps aura fait une destinée
Nous envoyant promener sur des routes abîmées
Que veux-tu? Pourtant, oh si pourtant il le fallait
Pour autant, nous aurions pu changer que d'allée !
Tu sais ces sentiers qui sentaient si bon les genêts
Ces vignes centenaires, et ces bouquets d'azalées
Que nous embrassions sur ce passage entrelacé !
Mais, bien des blés auront courbés leurs épis dorés
Depuis nous errons, vers le volcan ou vers Bézier
Je suis bien revenu une fois ou deux, c'est le passé
Les jours s'écoulent lentement, je te sens lasse et !
L'important est de continuer à rêver et d'apprécier
Ces chemins verts que nous empruntons tout les été
Inutile de se laisser à la monotonie. À s’oppresser !
Et ces : Pourtant ne pourront jamais nous ramener
…/…
Thierry Titiyab Malet (le 5 juin 2016)
Coco ijahman (dimanche, 05 juin 2016 12:42)
C est vraiment trop beau émouvant triste aussi les regrets ...mais c est la vie...merci Lucie pour ce magnifique poème