Texte de LUCYE RAYE.
Une photo de famille et une image internet ( la mare de Cilaos)!
PAPA SOLDAT .
Oh !Papa si tu savais
Tout le mal et le bien véhiculés
Tout ce que la société a inventé
Pour agrémenter
Soit disant l'avenir .
Oh !Papa !Que de souvenirs !
Nos histoires et nos rires
Nos jeux et nos délires
Oh !Ce passé
Beaucoup de larmes aussi versées .
Les canards à la queue leu leu
Et leurs petits barbotaient heureux
Sur cette mare.... Les oies en escadrons.
Ne reste qu'un plan d'eau à l'abandon !
Finis depuis des longues années
Nos promenades dans ton camion Berliet !
Nos excursions dans nos forêts
Les cressons près de la rivière et le bois coupé !
Oh !Papa ,Maman si vous saviez
Comme vous me manquez
Nos repas près du foyer consumé
Les vendanges et le raisin écrasé !
Oh !Papa* ....Si tu étais encore vivant
Toi qui as été combattant
Maintenant aucune tranchée
Que des couteaux à l'arraché!
Et ce jour ,je pense à toi PAPA
Quand tu étais soldat .
D'une sale guerre où il fallait marcher au pas
Maman ,si loin dans le cirque isolé ....T'aimait tout bas !
Oh !Papa !
Soldat
Si tu étais encore là !
Ta photo jaunissait
Ton souvenir s'agonisait
Je t'ai réanimé
Pour te chuchoter
Tout doucement
Cette poésie en m'endormant .
*****A voir l'historique sur mon père (fait par mon frère) ! lien cliquez
13/02/2015 - HOMMAGE a notre pere
Photo de Coco
++Commentaire de Thierry******* Vivre sans toit? Ma vue aura baissée, mon ouïe s'est affaissée mais le temps ne pourra pas nous changer car l'amour que l'on porte à nos parents est incommensurable !
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Coco ijahman (mercredi, 15 juin 2016)
Merciii notre poétesse pour ce superbe partage ton poème sur ton Papa est très beau et tellement touchant souvenirs inoubliables bravos
Thierry Titiyab Malet (mercredi, 15 juin 2016 17:37)
Vivre sans toit !
J'ai vraiment l'impression de vivre
Et comment le pourrais-je sans toi
Sans toit papa, et sans foi maman!
Oui je vis, je suis là sur cette terre
Tu es partie bien trop tôt, sûrement
La vie m'aura gardé tout près d'elle
Ailes qui m'animent encore en zèle
Même quand ton souffle fut absent !
Les nuits furent longues, et futiles
Je ne pensais qu'à me rendre utile
Pourtant il aura bien fallu se dire
Qu'ici bas sans toi est à maudire !
Si on avait eu un peu de temps !
Aurai-je mieux vécu pour autant
Il m'est si facile en mes semblants
De dire à l'autre que je suis content
Pour autant !
Pourtant !
Le temps sur moi s'est écoulé
Jour et nuit se font obscurité !
J'ai dû pourtant m'y accorder
Dans mes envies à vous porter
Vers les promesses de cet été
Pour le respect de l'humanité
Me voilà père de cette idée
Mére, voici là ma portée !
Thierry Titiyab Malet (le 14 juin 2016)