Texte de LUCYE RAYE.
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Libéralité!
Ma muse est prise en otage
Encerclée de mille pages
Lettres ,mots et phrases
Emprisonnés dans une case !
Je t'ai donné mon cœur en otage
Enfermé dans une cage
Notre amour est sans âge
Nos corps sont capturés par nos caresses sages
Nous sommes des amoureux en otage
Nos bras sont devenus des maillons en alliage!
Tout est harmonie dans cette somptuosité
Je refuse de me délivrer de cette prodigalité...
Toute la nature est une prison dorée
Profitons de ce luxe jusqu'à l'éternité !
Tu t'accroches à mes sonnets
Je les ai fait sonner toute en liberté
Ils sont magnifiquement doux et colorés...
Une exaltation de note de musique à valser .
Mes lyres seront toujours prisonnières
Enlacées et grimperont avec les lierres !
Nous sommes les racines
Tu es les feuilles ,je suis les fleurs sans épine
Nous sommes les tiges
Nous sommes pris dans le vertige .
Nous tourbillonnons avec le vent :il nous inflige
Plus rien ne nous afflige!
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patrick Norton (jeudi, 11 août 2016 09:39)
Et ici sur une note de musique
Le temps piétine aux aiguilles de midi
Je déroule le parchemin des amours vécus
Tout n'est que cendres et débris
Éclaboussures et souillures
A l'image des heures
Que gomme chaque battement de mon coeur
Et la lune me plante un épieu dans les yeux
Absorbé par le temps
Je fredonne le refrain qui fait rire
Mais partout on cuve le fiel de la méfiance
Et l'oraison est un leurre
Et je nage a contre courant
Dans une mare d'incohérence
Rêvant d'hypothétiques ancrages
Suspendu au sablier
Je regarde le temps dans sa traversée
Mais il ne s'arrête même pas quand j'écris...
Coco ijahman (jeudi, 11 août 2016 11:54)
Merciii a vous deux Lucie et Patrick Norton vraiment splendide vos poèmes un très beau voyage bravos !
Thierry Titiyab Malet (jeudi, 11 août 2016 15:31)
Terre & mère !
Faut-il se montrer en sage ?
Oublié que le monde rage
Est-on un simple sillage
Une mer que l'on plage !
Si la terre se rebelle
Se taille la part belle !
Nous nageons pêle-mêle
Sur la rive des querelles
Rusons pour défaire
Les siècles mis au fer
Nos attaches à l'enfer
Déclinons les dévers
La terre est notre mère
Et nous gâchons l'ère !
Nos années éphémères
Quand le ciel désespère
De nous voir combattre
Mettre le feu à l'âtre !
Et nos idées à débattre
Comme un vil théâtre
Car si la vie est un jeu
N'oublions pas tu veux
Que tu en es l'enjeu
Un peu trop désastreux
Ici, rien ne n'appartient
Nie le mal, renie le bien
Tu n'es qu'un petit rien
Cet ensemble fait terrien
…/…
Thierry Titiyab Malet (le 11 août 2016)