Texte de LUCYE RAYE .
Image internet !
Marin .
Sur un voilier perdu sur l'océan et son immensité
L' homme navigue : ensauvagé par mille dangers
Sur les vagues , il a tambouriné
Il les affronte en vainqueur:
Marin vigoureux ,il jette l'ancre à la même heure
Bronzé par les embruns : fatigué mais heureux
Il a entendu au large un appel amoureux .
Car chaque moment d' absence
Aiguise une sensation d'une présence...
Les cris l'atteignent avec les houles de la mer
Elles l'inondent et balaient tout de la conscience de la terre
L'alizé porte vers lui
Sa dame :elle surnage dans ses bras ...Abasourdie!
Souvent sur le sable blond et chaud :elle l'attend !
Une féline aux aguets dans le vent.
Ô marin ! Dès le début des temps
Certainement jusqu'au néant
Les épouses cousaient
Posaient fil et aiguille: elles pleuraient,hurlaient :
Leurs secousses massives rejoignaient les flux
Et au retour du navigateur : des amours tant attendus!
Ô TOI !....Tu n'es pas plaisancier ni capitaine
Mais un gardien de toutes ses futaies de chênes
Je ne suis qu'une femme brodeuse de poésies en chaîne
Pour que tu reviennes me chanter du Verlaine !
Message de la poétesse : Je vous ai mis ce texte (dernier du recueil BRODERIE). Toute une série de sonnets inédits ne seront publiés que dans le livre dans les prochaines semaines (sous format livre de poche sur toutes les boutiques Amazone (fr aussi)!car ARÔME je n'avais pas toutes les données pour y accéder ) . N'hésitez pas à me contacter !MERCI Poétiquement vôtre LUCYE RAYE
PHOTO DE COCO
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Thierry Titiyab Malet (samedi, 13 août 2016 09:59)
L'amer !
Sous un soleil chaud ardent
La belle dame erre souvent
Elle joue à dompter le temps
Pieds-nus sur le sable blond
Elle avance par petits bonds
L'océan lui semble furibond
Son homme est encore en mer
La vie lui est bien trop amère !
Mais jamais elle ne désespère
Elle le sait sur un beau voilier
Luttant contre vents et marées
Recherchant d'autres contrées
Pourquoi lui faut-il se démunir ?
Etait-il vraiment obligé de partir
Elle ne comprends pas son délire
Les vagues envahissent la plage
La voilà prise par un bel orage !
A présent elle est devenue otage
Prisonnière de sa propre passion
Le ciel n'est plus qu'une illusion
Le temps va et sème la confusion
Son âme vivote, vogue sur l'amer
Bientôt elle rejoindra l'autre terre
Cette île aux senteurs éphémères
Thierry Titiyab Malet (le 13 août 2016)