Recueil ..."PEUR" 13 Textes de LUCYE RAYE écrits entre le 17 septembre et le 21 septembre 2016 lors de la panne de téléphone et réseau internet )!
IMAGES INTERNET (certaines en cadeau de Coco )
( 1 )BIP ...
Bip ....Bip...
Muet le bipppppppp...
Il est mort la lumière
Il est mort l'éclair !
Le silence de mon univers !
Le téléphone ne sonne plus
Il ne rit plus
Ne pleure même plus
Je ne parle plus !
Qui a donc tué ma raison de vivre ?
Qui a racketté mon deuxième livre ?
Et là dans le coin de ma rue
Je suis toute nue
Que mes cheveux réchauffent mes épaules
Ils m'ont tout pris du toit au sol !
Tous mes habits ,
Ton drap aussi
Ma voix
Ta voix
Nos bleuets ont jauni
Le soleil siffle d'ennui !
Bippppp
Aucun Bippp...
Mais jamais ils prendront mon cœur qui résonne
De poèmes rouges qui déraisonnent !
Enfin le téléphone sonne
Un Clic ...Ding Ding............................Allô.
Ok ....Je lance mes mots !
( 2 ) VOUS!
Que ferais je sans vous?
Des coucous
En longueur de journée
Sur les réseaux sociaux bien achalandés
Sur un téléphone ou sur un ordinateur
Beaucoup de bonheur !
Et quand vous ouvrez la fenêtre de mon domaine
Un site bleu vous accueille de vagues en chaîne !
En symbiose avec vos commentaires échangés
Vos " j'aime" sur Facebook,vous cliquez !
C'est une relation étrange de ce siècle sans feuille
Mais une lumière belle ...Au fil de mes recueils!
Tout est en numérisé:
En e book ou en version papier*
On se croise ,si vous avez commandé
Dans mes livres édités
Posés sur une table de nuit ,dans un sac de femme
Ou sur un banc du jardin! C'est toujours mon âme !
Je vacille de toutes vos attentions...Et de vos messages commentés
Je vais m'attarder sur ma personnalité
Un vrai dilemme ....Forte et sociable
Mais fragile car trop insatiable
On a tous des tourments : la solitude et la tristesse
Pourrissent certains matins :donc je vous livre de la hardiesse !
Merci de nous donner la main
Ne plus avoir peur du lendemain!
L'essentiel pour moi c'est juste de vous dire : Merci !*
Merci d'attendre mes poésies
Mes histoires poétiques insolites
Merci de les faire vivre si vite
En les partageant
En les commentant
En les achetant...
Un ouragan de recueils dépliants
A bientôt sur mon océan bleui
Entre deux poésies ....
****Pour ceux qui ont déjà reçu le livre Arôme ou Broderie : m'envoyez un message pour recevoir ma dédicace ! (voir sur BLURB ...ou Amazone )
*"Que ferais-je sans vous" Merci .... Strophe à la dernière page de mon prochain recueil 5V
(3) Insolite .
Mes jours sont longs sans toi !
Tes jours sont longs sans moi !
Nos jours sont longs sans nous !
Cet incident sur le réseau
Perturbe sévèrement mon cerveau !
Mais ma plume n'est pas silencieuse
Mille pages comblent ses absences malicieuses !
Je préfère sourire !C'est une coupure insolite !
Que je cesse de remplir cette bouteille si vite !
Que je ralentisse mon rythme
Que je fasse reposer mes rimes !
S'habituer à nouveau à une vie à l'ancienne
Reprendre des rendez-vous derrière les persiennes !
Mais mes journées sont interminables
T'attendre encore des heures c'est intenable !
Mais l'espoir ,la joie de vivre font battre mon coeur!
Je respire au réveil :c'est un bonheur !
Même si nos corps sont figés par cette paralysie virtuelle !
Nous avons nos billets de la vie réelle
Avec les poussières du soleil levant
Et du couchant
Qui caressent les brins de fleurs
Dans notre paradis tout en grandeur
Nos tickets sont oblitérés
Bien rangés
Et nos mémoires ne sont pas altérées !
On va se les échanger
Tu auras le mien
J'aurai le tien !
Ne pensons plus aux choses que l'on a pas !
Pensons à celles qui sont là
Bien précieuses
Nos vies sont rieuses !
(4) VITAL
J'ai tant besoin de toi
De tes bras
De tes baisers
De ton corps et t'aimer !
J'ai tant besoin de toi
De tes yeux pour regarder pour moi !
De tous tes sens
Revigorer mon essence!
Tu as autant besoin de moi
De mes joies
Et même de mes peines
Pour les tresser de laine !
Nous avons tant besoin de nous
Etre allongés ou debout
Se soutenir
Et d'amour se nourrir !
Comme nos mains sont sculpturales
Besoin de nous...Urgence vitale!
(5) Froid de vert .
Le rouge a habillé ta forêt
Le vert s'en est allé
Jusqu'au prochain été...
Entre ton automne et ton froid gris
Les branches se pareront de givre durci,
L'émeraude de ton printemps pour les bourgeons
Se patientera durant tes deux saisons
Ils sont si tendres
Cachés dans mes méandres!
Car les bras de mon hiver
M'étreignent ici avec un pull over !
Je tremble de froid
Notre atmosphère fait sa loi !
L'alizé me berce tout bas en chanson
Mes montagnes verdoyantes récupèrent mes frissons
Les échos résonnent avec le grondement du volcan
Les laves rougeoyantes : c'est un réchauffement !
Ici le rouge et le noir sont en union
Ils consument le vert en fusion !
Mais le ciel est larmoyant
Il lutte avec le feu bouillant !
La nature est devenue impudique
Tout est érotique
Mon île s'ouvre de mille failles
Elle est danseuse dans ses entrailles !
Et je l'accompagne en son d'accordéon
Le soleil ,mon compagnon...
Ce disque de rayons d'or
Me livre un paysage que j'adore !
L'orangé a capté ce vert de désirs
Je valse de plaisir
Devant cette lumière universelle
Comme La Fournaise ,ma retenue se fêle
Je me déshabille avec le frais flambant
Je me cambre ,je virevolte, je me déroule vivement
Je m'enivre de tous les brûlants vins .
Vert de froid tourbillonne en parfum!
(6) PEUR. (1)
Pas de réseau ni téléphone
Que tu me pardonnes !
Ecrire des missives comme avant
Une promenade ...Les cacheter et les oblitérant
Petit facteur :presse tes pas
Car l'amour n'attend pas !
C'était du temps
il y a bien longtemps
Quand Messenger n'existait pas
Une lettre à distribuer au pas !
Peur de l'ouvrir
Mains tremblantes à écrire!
Peur de l'avenir ...
Retrouvons l'insouciance d'antan
Quand nos bouches se touchant
En tremblotant !
Peur de n'être pas au rendez vous !
Etre heureux de la pluie qui tombe sur nous !
Peur de partir
Même peur d'avoir un fou rire !
Mes poésies se composent de mes pensées qui s'affolent
Je les stocke dans ce coin du bureau :une fenêtre qui vole !
Tu les liras un jour quand le postier de lumière
Sera de retour sans les éclairs !
Peur de sa couleur bleue en robe
Peur que l'on me les dérobe!
Mes lettres se posent
Comme les anciennes roses
J'ai peur qu'elles ne s'abîment
Je crains pour mes rimes !
De l'anxiété pour ma muse ...
La modernité a brisé mes ruses !
Pas de réseau ni de téléphone
Que tu me pardonnes !
Dans tes mots ,je suis à la quête des miens
Je crie avec les majuscules et les points!
J'AI PEUR...
PEUR .....
(7) PEUR 2
Le temps est sorti du sentier du passé
A rencontré
Les fibres optiques
En oblique
A tout cassé pour se venger
En virus, le présent est contaminé
Et la peur
Revient en capteur
Ankylosée dans la peau
Tapie dans le cerveau!
L'angoisse accélère de partout
Début de l'idylle : elle infecte tout
Seul l'amour sort vainqueur
De cette peur !
LUI s'encre en Elle
ELLE
Se lie
A LUI...
Le temps d'une plume ,d'un clin d' oeil
Leurs corps frissonnent comme ma feuille
Et l'anxiété avance comme mes vagues en flux
Et recule en reflux !
Ce noir en murmure fuit
Notre souffle devient lumière aussi !
Nos voix :des échos soudain
Nos écrits cherchent nos mains
On n'a plus peur de nous aimer
Même si l'effroi a voulu nous les voler
La peur s'en est allée
Un rapt de nos âmes enfin récupérées
Inépuisables et limpides
Notre demain est translucide !
(8) ENVOL ....
LUCYE RAYE a écrit le récit de sa vie
Tous les détails y sons inscrits
Enfance
Adolescence
Les baisers volés
Les chagrins opprimés
Ses amours de femme et son mariage
La joie d'être mère ,de donner le sein à ses bébés sages!
LUCYE RAYE a voilé son deuil
Pour ne pas flétrir les glaïeuls...
Elle a changé de route
Pour ne pas aller à la déroute
Elle a connu les îles ,les atolls
Des vastes pays au vol .
Les premiers tomes n'étaient pas pudiques
Très érotiques
A l'image de la dame lubrique
Tout en gardant un style humain
Pour qu'on lui donne la main!
Et maintenant ,ses poésies ont pris une ampleur
Qu'elle parsème de part le monde à toutes les heures
Elle valorise ses vers enrichis
Le tout fleurit !
LUCYE RAYE a eu une vie inextricable ,mouvementée
Des curieux ont lu les feuillets
Une panoplie de vues car un parcours pas ordinaire
Ni quelconque :Si tout était à refaire
Elle n'hésiterait pas un instant
En purifiant
Son indécence
Avec son exubérance :
Jamais elle ne reniera le Tu de sa vie du passé
Il accentue le Vous du présent en plus de curiosités !
Le Tu se rapproche de Vous
Pour être plus près de Nous...
Le Nous de LUCYE RAYE n'est pas imposé.
Tout est consenti ,accepté !
Les grands esprits se rencontrent en communication
Nous faisons l'envol de nos sens en communion!
(9) Rosé !
Je me laisse planer
Sur ma feuille orientée
Vers ce Nord automné
Pour que mon cœur ensanglanté
Reprenne une couleur plus rosée !
Je veux m'envoler
Un peu plus en légèreté
Mes cheveux au vent
S'aimer dans l'instant
Prendre l'orage le plus virulent
Rejoindre ton hiver puis ton printemps
Car c'est notre plus bel automne
Il ne te sera plus jamais monotone...
S'aimer d'une ivresse constamment
Notre amour uni jusqu'au sang
Nos regards aux pupilles dilatées
S'accrochent au cyclone annoncé
Aux signaux du volcan en fumée
En orangé .....En rosé
Le Rien assombri ....
Le Néant ,ce trou noirci ...
Disparus à jamais !
Notre amour ne fait que commencer !
(10)Simplement te dire
Simplement te dire
Que cette envie de t'écrire
Remplace la musique :
Ce sont mes notes magiques:
Quand cet orchestre s'arrêtera
Le violon continuera!
Simplement te dire
Que je veux me nourrir
De nos lettres d'amour :
Dans notre absolu toujours!
Quand ton encre séchera
Ta main me valsera !
Simplement te dire
Que nos proses, il ne faut pas les faire mourir
Que je pleurerai de ne plus voir notre soleil !
Continuons à paresser notre sommeil
De doux câlins
Au petit matin !
Simplement te dire
De rire
Devant ce train qui ne s'arrête pas
De prendre soin de toi!
Car entre nous ,tout est magnifique:
On s'aime de caresses douces et féeriques
Même si la peur du silence est partout
Sauvons notre NOUS:
Nos promenades dans nos près luxuriants
Nos éclairs ,nos printemps
Nos vents les plus violents
Nos volcans les plus rougissants
Nos ballades aux impétueux torrents
Ce NOUS sur mon marché exotique
Et sur ta terre en chevauchée fantastique !
Simplement te dire que nos corps se cherchant
Se font , se défont par nos cris sur le fil d'argent
Et que nos chapitres en ivresse
Comblent nos absences en hardiesse !
Simplement te dire
Que je t'aime !Je ne cesserai jamais de te l'écrire !
(11 ) Oublie -moi !
Oublie -moi !
Même si ce là fait mal
Cette lettre de ma main écrite
Car je la veux manuscrite
Et qu'elle garde toute ma sincérité
Pour qu'on ne puisse pas dire que mon âme ait été capturée !
Que l'on m'ait influencée ....
Que mes encres aient plus d'impact
Sur cet acte !
Ma feuille n'est plus de couleur rose mais brunie
Ce sont des auréoles de pleurs aigris !
Oublie-moi !
Dis !Tu nettoies ...
Toutes mes empreintes de la cave au grenier
Du salon à la chambre à coucher !
De la salle de bains
A l'abri du jardin
Même les traces dans ton garage :
Oh !Tu as aussi des larmes sur ton visage !
Tu as mal aussi TOI !
Oublie-moi !
J'ai vidé les armoires
Tous mes tiroirs
J' ai laissé sur une tablette
Qu'une nuisette
Encore imprégnée de parfum
De nos plaisirs de certains matins !
Oublie-moi !
Conduis -toi !
Jusqu'au ruisseau
Déchire mes mots
En mille morceaux
Ils vont disparaître au fil de l'eau !
Je ne suis plus là pour racketter ton souffle
Je le sais :je t'essouffle !
Installe- toi dans ton bureau
Écris l'avant propos :
Le destin nous attendait au coin d'une rue
En ce dimanche matin ,elle était nue
Baignée du calme de l'aurore
La fraîcheur était d'or ...
Voilà le début de ton roman
Que tout le monde attend
L'intrigue ...Notre histoire :un long prologue
Suivi de milliers de chapitres jusqu'à notre épilogue !
OUBLIE -MOI !
Ce titre captivera selon moi !
(12) Surprise !
Après une longue journée de travail laborieux
Un homme rentre chez lui ...Heureux !
Il fait déjà sombre
Aucune lumière :tout n'est qu' ombre !
Un frisson de peur traverse son échine
Mais il est fort ,il s'incline !
La porte est entrouverte dans cette pénombre sans âme
Un silence de plomb ...Il appelle sa femme !
RIEN ..
Il grimpe les escaliers :tremblantes ses mains !
Le lit n'est pas défait
Une enveloppe sur l'oreiller !
Il s'installe dans le salon
Et lit à voix haute "ce morceau de chiffon"
Car tout est griffonné
D'un crayon noir mal taillé !
Toujours de ses vers rimés
Et signé ...OUBLIE-MOI !........
OUBLIE-MOI !........
De ta meilleure artiste maîtresse :
Ta poétesse !
Il se sert une rasade de whisky
Et reste là toute la nuit
Sursaute au moindre bruit !
Il est plus de minuit
Il va s'allonger dans ce grand lit !
VIDE
Vidée de sa Elle
Plus d'espace sans elle !
Au petit matin ,des cernes sous les yeux de pleurs
Une barbe de deux jours :Où était son bonheur?
Une douche ,un bain ,un rasage ...
Son ordinateur dans son sac :une vraie cage
Dans son bar du coin,il va s'installer
A sa terrasse habituelle...Les codes d'entrée
il prendra congé
Et satisfera ses volontés
Il écrira ce livre sacralisé....
Mais pas de OUBLIE MOI !
Que serais -je sans toi ?
Que ferais-je après toi?
Et il est tellement concentré ...Il écrit :
"Je connais tes points sensibles,tu seras à ma merci"...
Quand une ombre passe devant sa table ,il ne lève pas la tête
Mais c'est cette robe soulevée par un vent de fête:
Une surprise !Debout ... Un bond !Il renverse chaise et eau
Ils filent comme l’éclair sans un mot.
(13 ) Amour métaphorique !
Tu apprécies me voir affamée
Très spontanée
La tête bien pleine
Encrée avec le tan de nos chênes!
Tu adores me voir fluette
Et surtout bien faite!
Tu aimes que je te regarde avec des yeux interrogateurs
Car je te sais rusé , très joueur !
Je veux atteindre tes points délicats
Mais tu ne cèdes pas , je ne romps pas !
Tu es mon chêne ,je suis ton roseau
Tu me donnes ta sève et tes copeaux
Je te balance en douceur
Dans nos lieux de candeur !
Je savoure tes glands et tes feuilles jaunes
A mes pieds sans résistance lors des automnes !
Tu frémis de mes caresses audacieuses sur ton tronc tanné
Je gémis avec la brise du soir sous la voûte étoilée !
Je souris de te voir bouleversé
Par les lierres enserrées
Quand les mousses au printemps verdissent dans ta futaie,
S'étalent jusqu'au rivage de mon ruisseau émerveillé !
Nous sommes les verdures de la création
Nous goûtons à la vie depuis la procréation
Arbres centenaires, roseaux fragiles ou saules
Comme la nature , personne ne s'affole!
Nous nous promenons heureux
Nous mourrons très vieux
Nos amours en métaphores
Nous accompagneront au delà de la mort !
Merci d'avoir lu ce recueil jusqu'ici ...Donnez moi votre avis en commentaire ci dessous . ...Ou sur la page d'accueil "français" dans contact !
La poétesse !
D'un ami :absolument magnifique !
Pour tes merveilleux poèmes de Coco +la photo ...
***DeJean-Pierre Nativel
Comme d'habitude des jolies poésies Lucie ! 20 sur 20
FÉLICITATIONS
BRAVO toujours sur le bon chemin
Continue Lucie....
DE Claudine Marchais Dendraël Très original, il est sûr que rien ni personne ne nous enlèvera notre coeur, source de tant d'émotions ! Merci à vous !
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Coco ijahman (mercredi, 21 septembre 2016 15:37)
WAOUH WAOUH ☆☆☆☆☆☆ je me suis régalé Lucie tous tes sublimes poèmes sont plus beaux les uns que les autres ! Quand tu lis et que tu perds la notion du temps c est magnifique tu es transporté de bonheur tes poèmes me font cet effet!MERCI et BRAVO
Pascale (mercredi, 21 septembre 2016 17:40)
C est magnifique , je sais pas comment tu fais mais c est magnifique, féerique et en même temps réel
Continue à me faire rêver , ne T arrête pas Bisous
Liliane Céline (vendredi, 23 septembre 2016 19:58)
HUM ....de toute beauté ,magnifique je ne trouve pas mes
Mots tellement que c'est beau
Savoir saisir les p'tits moments
De beauté et de douceur .
Merci Poétesse ...
ptit valere (samedi, 24 septembre 2016 10:03)
Elle sont super super