Texte de LUCYE RAYE.
Images en cadeau de mes lecteurs qui m'ont inspirée !
Ici ...photo personnelle de l'automne:Nord de la France où réside Dominique H )
Plénitude d'automne !
L'automne nous salue sur ta terre divine
Même mes recueils se tâchent de douceur fine
Mon encre se mêle avec une grande intensité
Dans toute son intégralité
Elle est dans la plénitude de ses forces.
La plume s'accroche à l'écorce
De ses arbres colorés
De ses belles couleurs variées !
Car bientôt , ils seront nus
Les branches toutes déchues
Luttant contre le vent
Mistral géant ....
Dans mon île maligne
La faiblesse me taquine
Devant l'alizé vaincu
D'un été revenu !
Les éclairs s'alignent dans le firmament
Les animaux s'éloignent en se cachant
Protégeant leurs petits
De cette nature qui crie !
C'est dans la savane
Ou dans la montagne ...
Et là ton pur sang m' accoste de façon soudaine
Pour une chevauchée fantastique dans les plaines !
La plénitude de ta saison
M'a atteinte de passion
Dans mon île de LA RÉUNION !
Gif de Dominique H.
Photos de Mati !
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Mati Moubarak (mardi, 25 octobre 2016 13:06)
Belle interaction avec le temps et l'espace !
Un principe physico-chimique-moral !
C'est impressionnant !
Coco ijahman (mardi, 25 octobre 2016 20:47)
Superbe Lucie un agréable moment passer à te lire et à voyager merciii
Thierry Titiyab Malet (jeudi, 25 octobre 2018 07:27)
J’adore les sous-bois aux couleurs de l’automne
T’y inviterai-je si l’amour revient et si tu m’y entonnes
Cette mélopée aux accents créoles, louanges qui m’y cantonne
Une brise froide souffle sur moi et à l’oreille me fredonne
Des mots bruns sans fin, des paroles folles qui maronnent (lol)
La complainte de l’hiver qui entre les branches, résonne
Si proche est-il, combien même utile, l’eau tonne
Des ondées folles me cajolent et parfois me donnent
Cette froide impression d’être un ultime et triste aulne
En ce sous-bois d’automne où les derniers vers s’étonnent
Des marrons niais chantonnent et quelques feuilles poltronnes
Glissent vers le sol difforme pour lui faire en tonne
Un doux manteau sans col, un pantalon sans maille laitonne
Sur une chemise tressée de branches maigrichonnes
Le voilà pourvu pour l’hiver qui s’acharne sans borne
Il arrive en maître en ce sous-bois, le gèle et trône
Sur ces feuilles mortes qui jonchent le sol et qui prônent
La venue imminente de dame hiver, cette dame polissonne
Pour que bientôt inscrive son blanc message en sombres zones
Sur sol mineur entre la cime des arbres où se pelotonnent
Quelques écureuils groggy par le froid en nids monotones
Et le sous-sol où bientôt s’étiolent les dernières gloutonnes
S’activant en de longues enfilades sur les traces des phéromones
Laissées là avant l’automne par de vieilles reines matrones
L’obole est bien maigre mais elles s’activent encore et s’adonnent
Dans les galeries ouvertes sur des alvéoles ou se confectionnent
Des repas divers, un butin sans ver, en biens piètres colonnes
Les derniers épis fait de brindilles rousses qu’elles affectionnent
Elles poussent sans vergogne de verts sonnets et frictionnent
Dans d’inaudibles lamentations des cris et sur lits verts, actionnent
Les dernières heures de l’automne qui sous l’hiver, pensionnent
Jusqu’aux prémices du printemps, quand reverdira mon aulne
L’automne sans va, l’hiver est là et sous les bois je claironne !
Thierry Titiyab Malet le 14/12/2005