3 Textes de LUCYE RAYE
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Hommage aux poètes réunionnais !
Dans mon île inspirée des grands poètes d'ici
Leconte de Lisle ,Léon Dierx ,Evariste De Parny
Ma muse est donc très à l'aise
Même Baudelaire y a rencontré sa malbaraise !
Nos poètes chanteurs ont écrit des succès
Notre hymne pour preuve "Ti fleur fanée"
Mon île de Farreyrol
Kaskavel a aussi un joli rôle !
Tous les airs et paroles sont dans ma tête
Ecrit dans notre langue ,des sonorités de fête!
Les poètes réunionnais sont dans le tempo et dans l'air
Beaucoup se sont ralliés à la négritude de Aimé Césaire !
Je ne peux pas tous les citer
Mes poètes de mon île une exemplarité
Par leur rigueur et leur ténacité
En créole ou en français,on est subjugué
Pour notre culture et notre identité
Nous ne sommes pas dans l'obscurité
"Rest pas dans le fénoir" a fait notre notoriété !
LUCYE RAYE 26 novembre 2016
HUMOUR SUR LE VOLCAN ENCHANTE ...
Jusqu'au sommet du volcan..Une ascension
Éteinte l'éruption
Les pentes se creusent avec l'érosion !
Il faut grimper
Soutenue par des amis fidélisés!
Dans le sac une portion de survie
Se gaver de poésies
Le cœur du poète est bien fourni !
Des machines l'assistent
Au cas où il désiste
Un filet suspendu dans la lumière poétique
Pour lui sauver d'une cavité sismique!
Explosion à attendre
Elle semble s'étendre
Popeye et Olive ont préparé les épinards
Pour plus de force dans cet art !
Car le poète ne consomme pas de navets
Il n'y a jamais de médiocrité
C'est son âme en reflets
Qu'il pose sur la cime enchantée !
LUCYE RAYE 27 NOVEMBRE 2016
GRAND-MÈRE ...
En cette aurore dans mon anse
JE PENSE ....
A ma forêt de chênes
A mon plateau d'arbres de joies et de peines
A une belle dame au chapeau beige
Similitude et force comme le piton des neiges
Et à mes jours lointains...
A toi grand- mère , près de ton foyer en regain
Tu nous préparais le café à l'ancien
Tous les matins!
Après la saveur et les arômes
Tu buvais un bol agrémenté de rhum!
Tu gardais tous tes secrets
Dans une boîte argentée
Oh ! Grand -mère !
Tu parlais de grand-père
De son retour de la guerre!
Et tu me souriais
En m'offrant une goyave des champs
Posée sur le vieux buffet d'avant !
Oh! Grand-mère! Tu ne te dérobais jamais
Tu rechignais de ma petite robe d'été
TOI ...Toujours ton écharpe si longue
Recouvrant tes frêles épaules jusqu'à tes tongues!
Et ce fameux jour ....Où l'on m'a criée
Pour me dire que tu nous avais quittés !
Oh !Grand mère ! Ici le monde est à l'envers
Même avec la lumière
J'ai la nostalgie de ton âtre ,de tes flammes
Repos en ton âme !
LUCYE RAYE 27 NOVEMBRE 2016
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