Textes de LUCYE RAYE
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Silence de mon océan.
Le silence a pris possession de mon âme
Il gronde profondément
Dans mon corps de femme
Il ressort par mes sens silencieusement !
Je ne m'appartiens plus à présent
Tout mon être est tributaire de mes racines
Bien encrées avec ma plume au fil du temps
Je brise le mutisme en frappant ma poitrine !
Mes rayons me secouent pour ne pas être démunie
Souvent en lambeaux à l'orée du crépuscule
Je les recouds à l'aurore et mon océan se réjouit
Le soleil se réveille vainqueur : Il hurle !
Ce sonnet de mes nuits est révélateur:
Je repars dans mes vers océaniques avec bonheur !
LUCYE RAYE 1 MARS 2017
VERTIGE .
Je tente toujours l'impossible
Dans mon île paisible
Même si j'ai le vertige ,je n'ai plus peur du vide !
J'ai pris des risques en restant avide
Je ne suis pas tombée dans le précipice
Et la fée a pris ma plume,elle tisse!
Les fleurs sortent de l'ennui
Avec les papillons de jour comme de nuit
Amoureux,ils butinent sans bruit !
Certes ,je crie
Je rougis
Accrochée à ce volcan
J'admire mon océan
Même l'horizon a disparu
Et à perte de vue
Ce ne sont que des perles
Je les enfile ,elles déferlent
Se mêlent aux houles de tous les poètes
Se balancent aux faîtes
S'accrochent aux chênes
Dans les forêts lointaines !
Mon vertige n'est jamais fatal
Mon triomphe toujours total
Je rassure de mon cri magistral
En écho avec le grand vent du large
En capitaine ,je ramène la barge !
LUCYE RAYE 2 MARS 2017
VIDEO DE Pascal Ruiz
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Thierry Titiyab Malet (jeudi, 02 mars 2017 16:25)
Magnifiques !
J'ai adoré encore plus ce deuxième car il montre davantage ton hardiesse !
Tu as ce don de te balancer dans le vide des mots et de les emplir de tendresse
D'accrocher ton lecteur à ce fil invisible qui le hisse vers le mont de l'ivresse
Le volcan aura beau grondé, ton silence le recouvrira de mille maladresses
Pascal RUIZ (jeudi, 02 mars 2017 19:01)
Pour LUCIE Muse « J’aime voguer au gouvernail d’une goélette d’évasions, elle m’offre l’évocation du grand large avec mes pensées en figure de proue. Celle-ci regarde l’étrave ouvrir la masse du flot d’hier jusqu’à mon port de l’esprit où l'étendard du bonheur pavoise et fait flamboyer les cycles du destin, de ceux dont je suis la résonance.
De son temple aux oracles, une Muse inscrit sur la page blanche de ce jour, les éléments d’une ambiance ardente de senteurs vivifiantes, rythmées par les éclats d’une beauté musicale. Elle s'expose de la sorte à la recherche de perfection des mélomanes les plus pointilleux. Attentive aux moindres détails, la prêtresse avec la plume des secondes incantatoires, dépose la lithographie des elfes, sortilèges d’envoûtement. Ces derniers créent une pluie invisible qui goutte sur moi et fait vibrée ma réceptivité comme une cymbale à chaque percussion ».
Cliquez sur le lien : https://youtu.be/mnDMiZapjQM
Coco ijahman (jeudi, 02 mars 2017 20:43)
Waouh deux poèmes sublimes j adoreeee te lire chere Lucie que du bonheur !!!!!merciii
Evelyne (jeudi, 02 mars 2017 21:23)
Je suis toujours abasourdie par ta force d'écriture.... comme Thierry et d'autres !
C'est magique...,
Martine Bès (vendredi, 03 mars 2017 09:05)
Magique !
Tu nous ensorcelles !