Dommage en ce mois de février 2020 , la ligue des poètes a disparu du système , j'ai donc supprimé les liens verts . Mais tous mes textes intacts ici .
1er Décembre 2018... le top 10 classement des poètes
C | Poète | Points |
---|---|---|
1 | Abelard | 394794 |
2 | Faudel Dani | 360821 |
3 | Abdesselam Salemi | 188076 |
4 | Maissa Boutiche | 175614 |
5 | Marguerite Voltaire | 77216 |
6 | LUCYE RAYE | 69608 |
7 | Pierre Richard Prophete | 46209 |
8 | Thierry Titiyab Malet | 35748 |
9 | Stéphane Meuret | 32554 |
10 | Raphisto | 22061 |
29 NOVEMBRE 2018
Le mois de novembre est sur sa fin et la ligue des poètes aussi...Je termine ma course en 6ème position et j'en suis fière car les boulets des hackers ont empêché LUCYE RAYE d'atteindre le top 3 ... Ma dernière rime s'est posée et par ces temps difficiles (barrages et oppressions) , je vous invite à ouvrir mon livre 2018 pour un peu de détente .Pensez à me donner vos avis et mettre les étoiles jusqu'au 30 novembre minuit . Merci d'avance! Voici le lien pour 33 textes 2018 . Je vous remercie de votre fidélité et de votre présence
30 novembre 2018
Le vainqueur c'est LA POÉSIE ... LIGUE des poètes (fin pour le classement 2018 cette nuit à minuit ) . Comment vous remercier de vos soutiens ? COMMENT VOUS DIRE MERCI ? Les membres de tous les groupes et tous les amis . C'était si difficile d'atteindre ma 6ème place cette année MAIS JE SUIS HONOREE de cette place ! .. On se retrouve sur mon site avec mes nouveaux textes (le blog ) .
Réponse du poète Thierry TitiYab Malet 30 Novembre 2018
Thierry Titiyab Malet Je te remercie de tout mon coeur pour ton accompagnement et pour avoir navigué avec ton matelot sur une mer de poésies depuis de nombreuses années maintenant. Nous avons toujours tenu le cap grâce à tes convictions, ta gentillesse nous servant de carburant Bonne journée Lucie Mayot Crescence et un grand merci à celles et à ceux qui se sont embarqués à nos côtés (ce fût Titanesque ! Même Ulysse a entendu notre muse ;) Bisous et bonne journée
Malena Manuel Ce fut un plaisir de vogué sur tes
vers ..
Sur ce ⛵ tu
as su garder..
La bonne direction..
Sur ton océan j'ai navigué sans regret..
Ces vagues bien salées..
Je les ai aimées..
Et la tête dans les étoiles..
J'ai fais resplendir tes poèmes en mille couleurs..
J'en suis fière..
Merci a toi de m'avoir permis de vivre ceci..mon amie
Thierry Titiyab Malet ot la tremblade su mwin, kap kap, le lémossion la sézi amwin la Lucie Mayot Crescence sans toi, sans tous nos admiratrices et admirateurs, je ne serai rien! zuss in bout bwoa su lo en trèn floté é san but! mwin lé kontan. J'ai pris énormément de plaisir à te suivre (nous la soubat' mé nou la arivé jordu su le ké de la certitude, nou lé la pou fé pass in ti mésaz la pé in! ) <3 Mille bonheurs https://youtu.be/t8AoBfBW5NU apré mille et mille nuits de jours d'insomnies on y est arrivé (le port s'est ouvert devant nous et l'accueil y sera chaleureux mi èm sa mwin
SAISON 2017
Ma participation à la ligue des poètes (saison 2018)
Concours la ligue des poètes 2018 – Mise à jour :
– Le concours « Classement des poètes 2018 » se tiendra du 15 Avril au 30 Novembre 2018 . Une nouvelle interface attractive facilite l’édition et la publication des poèmes.
– Pour cette année, la note du poème n’exigera pas une inscription. Ainsi, les lecteurs pourront aisément noter les poèmes sans à avoir à s’enregistrer ou à confirmer le vote......
A partir du 15 avril ,les liens de mes textes seront publiés ici .
Merci d'y être attentifs et de me soutenir
LUCYE RAYE (texte numéro 1 saison 2018 ligue des poètes ).
Je donne le La du diapason aux poètes et lecteurs sur ce sentier ,c'est une mise en bouche ,un apéritif pour que tous vous soyez là pour étancher mes sueurs et boire un verre de poésie sur les bords de la route en ma compagnie, car le parcours sera long . Je distribue mes vers d'espérance pour mes lecteurs . Je compte sur votre soutien sur tout le chemin !
Poètes ,levons-nous !
Poètes ,levons-nous !
Nous devons restés debout
Notre plume en bâton de pèlerin
Marchons ! Suivons le chemin...
C'est une route de pèlerinage
Ce challenge se veut sage
Plusieurs mois à primer les mots sains
A croiser les épées des voisins
Beaucoup d'alexandrins
Vont se croire plus malins
Les lettres vont jouer sur les sentes des forêts
Même les loups vont y participer
Ils vont chanter "Promenons -nous dans les bois "
Pour destabiliser l'écrivain qui veut être le roi
Nous sommes libres ici ...Fidèles à nos poésies
Nous ferons du bruit
Et moi ...Je ne cèderai pas à la pression
Je ferai très attention
A chaque caillou ,au brouillard , à la pluie
Et très digne ,je guiderai les plus démunis .
Être poète ...Les écrits ne peuvent se taire,
Sont engagés avec des mots amers .
Poètes ...Semons l'espoir , l'espérance
L'amour et soulageons la souffrance !
Levons-nous Poètes vers le rayon du matin !
Ne recherchons ni primes ni gains
Mais une reconnaissance...Une gerbe ...Un brin
Une éternelle aurore rouge et or sur nos quatrains .
Il faut que cessent les dérives sur les poètes
Nous en avons des métaphores dans la tête
Nous ne faisons pas passer un mal être
Nous voulons tout simplement renaître !
LUCYE RAYE (texte numéro 1 saison 2018 ligue des poètes )
2ème TEXTE :
J'avais le choix entre semer l'amour , parler de solitude , j'ai préféré les actualités de la nature de mon île ... C'est une princesse , il faut qu'elle soit une reine dans l'océan indien donc cliquer ,lire et voter ,partager
Princesse des îles .
Dans la station balnéaire
Un véritable tsunami populaire ,
Contre les paillotes qui lèchent la mer
Puis , un raz de marée naturel
Panorama sans cérémoniel
La nature reprend ses droits
Elle refuse l’homme et ses lois ..
Premier fort épisode de houle
L ‘ océan est en colère et chamboule :
Spectacle impressionnant , on admire les chefs- d ‘ oeuvre
Mais l ‘ érosion et la montée des eaux chavirent les oeuvres .
Falaises et rivages envahis de vagues bouillonnantes
Les habitations ne sont pas assez résistantes .
Les plages sont rongées par les écumes amères
Et les coraux se meurent sur le sable à l’air .
Aucun pardon… Le dernier mot de la nature
Il faut tout reconstruire de la toiture
Au jardin … Désabler les boutures !
L’ alizé s’est tu
Il ne me parle plus
Le volcan s’est endormi
Mon île est sans bruit
La lune en croissant me regarde et se décline
Un halo de nuage l ‘ habille de robe mousseline
La nuit s ‘ installe sur ma ville jusqu ‘ à l ‘ aurore :
Elle s ‘ endort
Demain , cette princesse sera ornée d’or
Car La Réunion île intense se fait toujours belle au réveil
Un voile sur une voûte d’ arc -en -ciel
Même si nous attendons des tempêtes
Elle est toujours prête !
Un hiver austral avec des embryons dépressionnaires
C’est une dernière révérence pour ma terre
Ce mois d’avril , le frais arrive dans les montagnes
Les cyclones se noieront dans les pagnes !
Car en cette période ,selon les écrits historiques
En deux siècles , aucune activité cyclonique
A abîmé la traîne de la princesse sous les tropiques
Elle va se réchauffer de fleurs exotiques .
LUCYE RAYE 22 AVRIL 2018
Grâce à votre soutien
, la sirène ne va pas immerger (plonger) au fond des abysses ;elle va émerger (remonter ) à la surface . Merci .
Oh ! Mon homme ...
Regarde -moi mon homme !
Je suis vieille et lasse
Viens , fais un erratum
Corrige cette ride en impasse !
A double faces dans ce miroir ,
Tu me vois avec ce décolleté
Je réajuste le voile dans le noir
Il dissimule mon corps abîmé .
Regarde-moi mon homme !
Je n'ai plus de force ni d'audace
Même si tu m'offres la pomme
Le goût sucré sera fugace
Tu es cette lumière révélatrice
Tu me murmures toujours tes passions
Tu me désires malgré mon coeur d'actrice
Tu me surprends de ta voix de supplication .
Regarde-moi mon homme !
Je me cache derrière ce rideau
Je tremble de mes mots en ultimatum
J'ai peur de la mer et des oiseaux
Je m'enferme loin du soleil lumineux
Tu refuses ce secret
Tu me prends dans tes bras glorieux
Tu exiges que je brûle le passé .
Regarde-moi ! Je ne suis plus personne
J'ai cette maladie solitaire indélébile
Je vis cloîtrée comme une none
J'écris , je crie que des poèmes fragiles...
Oh ! Mon homme ...Tu es bouleversé !
Tu as cette douceur d'aimer
Mon homme ...Pour Toi ...Je guérirai !
LUCYE RAYE 13 AVRIL 2018
Mon 4ème texte Bon dimanche du 6 mai 2018vous êtes habitués à mes films poétiques et celui -ci muet vous envoie ce message de petits riens ,qu'ils soient de bonheur même en brin (car le muguet n'est pas encore séché )
Mille minuscules riens …
Charlie Chaplin nous faisait rire aux larmes
Et il s’est mis à écrire , à composer sans armes :
Sa célèbre citation sur la poésie adressée au monde
M ‘a touchée . Poétesse des îles , j’utilise les ondes …
Sur cette terre, mille choses à faire
Mon encrier reste à l’envers
Je me retrouve avec mille infimes riens
Et dans cet univers , ma plume est en déclin .
Est -ce dû à ce tatouage sur mon sein ?
C’était pourtant un beau dessin
Les rides en sillons ont creusé des petits riens
En dérive sur les méandres de mon destin .
Avec mes encres d’écrivain
J ‘essaie avec un rien
Redorer un sens à mon dessein
L’ or a pris la couleur du carmin :
Pour nettoyer ce mal sale
Donner de la chaleur verbale
Un Bien en mille rêves
Pourtant , je ne joue pas à Eve.
Et avec tes vers par leur beauté subliminale
Je plane , c’est phénoménale
Ta flamme est arrivée avec des caresses
Minuscules riens par enchanteresse.
Emblème de mille cœurs sur ma feuille
Il n ‘y a que les femmes qui sentent cet orgueil
J’ai des joues rouges et les yeux brillants
Une merveilleuse sensation à présent .
Les crépuscules de nos sèves sont prolongés :
Encore … Des jours et des années
Seront des aurores assouvies de faim
Sur ce rivage en des milliers de riens .
Nos destinées sont des poèmes de messages
Et personne ne saute des pages
Notre livre , Amour , on n’écrira jamais fin
Même si les petits mots sont des riens …
Mille actions gigantesques à faire
Mille imperceptibles riens m’ont mise de travers
Avec la clé , j’ai ouvert un bonheur en brin .
Et pourtant c’est un petit rien .
Ce ne sont pas les Fleurs du mal de Baudelaire
Ni Alcools de Blaise Cendrars * ou d ‘Appollinaire
Mais une confédération de poètes à allouer aux saints
Leur attribuer une lecture , c’est très sain .
Avant que le vent m’emporte sans les points,
N’attendez pas que fleurissent l’été de juin ,
Que les branches d’automne pleurent de chagrin !
Faisons rougir de jalousie les bleuets et les jasmins .
Avec les papillons , ma muse sera écarlate enfin !
Comme La Fournaise continuons un show de comédien
Jour et nuit : faisons briller les étoiles , c’est presque rien !
Mon film rimé et muet comme Charlot en académicien
Explosion en milliards de particules tous mes riens !
LUCYE RAYE 6 mai 2018
**Alcools de Blaise Cendrars, un grand poète Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars [sɑ̃.dʁaːʁ], est un écrivain suisse et français, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds (Suisse) et mort le 21 janvier 1961 à Paris.
5ème texte
J'attends vos
impressions sur ce Plus...Que parfait ! S'il n'est pas parfait , je retournerai dans mon passé composé . Mes amitiés poétiques à tous !
PLUS … Que PARFAIT !
Je me balade dans mon passé de feuilles
Pour visiter avec mon puisant allié mon futur
Ainsi, je m’assois dans mon présent de culture,
Cette sculpture florale plus que parfaite, je l’effeuille.
Je ne fusionne que les simples de mes souvenirs
Pour un passage de projection en film d’amour
Mes photos jaunies bien groupées sur mon parcours
Collées sur mon cœur pour épouser les rires .
Loin dans le temps, je reviens sur mes pas
Refuser l’errance du silence en un seul épisode
Les images intactes, je les tisse et les brode ;
Ma boussole est liée à ma mémoire sans mea-culpa .
Assise sur ce rivage, les vagues m’aident au voyage :
Je t’ai aimé … Je t’aime encore depuis toutes ses années
Notre dessein est uni, je continuerai à le dessiner
Je t’aimerai dans l’abîme de mes rides en sillage .
Le passé se marie au présent et se lira dans le futur
Mon amour conjugué : aucune faute commise
Avec les témoins de cette déclaration promise :
Mon aveu dans ce tableau vit avec l’écriture .
Amoureuse en amazone d’hier, d’aujourd’hui
Au plus-que-parfait, nous avions parfaitement vécu
Une vie subliminale en deux âmes recousues :
Demain, notre amour sera toujours en harmonie .
LUCYE RAYE
J'attends vos impressions sur ce Plus...Que parfait ! S'il n'est pas parfait , je retournerai dans mon passé composé . Mes amitiés poétiques à tous !
6ème texte
Bonjour et belle journée de dimanche de pentecôte ... J'ai fait soudainement le choix de ce texte car le fils de mon ami sur la table d'opération à cause de ce sale insecte ...Le texte sur les pirates attendra encore Mon bateau a eu de l'eau mais Moi en matelot Je suis toujours sur le paquebot . Alors ... Hissez haut ! La poétesse LUCYE RAYE ( Lucie Mayot Crescence ) Si vous pouvez et si vous le voulez par solidariré PARTAGEZ LE LIEN COMME BON VOUS SEMBLE (mails ,abonnés des réseaux sociaux , vos groupes ect )
SOUDAIN ... La LYME ...
On parle beaucoup du crabe qui tue du cancer et détruit des familles . Qu'en est-il des insectes et des animaux ( moustiques, tiques, rongeurs ) qui infectent les hommes et éliminent même les plus forts par la peste, le chikungunya, la dengue, le paludisme, la leptospirose )? Avec les micros insectes bien réels, nos enfants ne connaîtront-ils jamais le fameux jeu de sautes moutons ou les rondes Dansons la capucine, Promenons-nous dans les bois , ne pourront-ils plus rire du loup ?
CAR SOUDAIN la LYME ** ...
Le tique est un véritable tueur
Il pique, suce et accrocheur
Aux membres, cou nus en malheur
C'est une lime , il prend son temps en trancheur.
C'était après les vacances d'été, un détecteur
La maladie de Lyme a infecté un fonceur
Lui si jeune et rempli de candeur
La lame s'est accrochée dans sa forêt de bonheur
Ce sale insecte a volé sa clameur
Et pourtant, il n'est pas un casseur
C'est un grand rêveur
Il songe à une vie meilleure
Cette terrible bestiole casse son coeur
Son sang empoisonné par cette horreur
LUI n'avait jamais abîmé une fleur
Je crie toutes mes rancoeurs
Je n'ai plus la force de chanter en choeur .
Du haut de la montagne, ma plume pleure
Elle a perdu l' horloge et les heures
Les aiguilles ont tourné comme un leurre
Et SOUDAIN, j'ai très peur .
La vie nous réserve des surprises sans primeur
Un être né, grandit, rit et SOUDAIN la frayeur
Faire un appel aux scientifiques et les décideurs
Va -t-il mourir parmi les siens en pleurs ?
Je leur envoie mes encres d'auteur
Se tourner vers les guérisseurs
Je ne suis hélas qu'un bienfaiteur !
Que la colombe de guérison se pose sur ses douleurs
Avec des roses sans épine pour caresser ses dilatateurs
Et que veines et artères soient procréés d'un générateur .
il ne faut pas qu'il meurt .
Tout mon courage pour étaler sa valeur .
C'était si SOUDAIN ... Je lui fais cet honneur
Un beau jeune homme travailleur
Je ne veux pas qu'il meurt .
*** Cet écrit SOUDAIN pour donner du courage et de la force à une famille amie qui soudainement voit la joie de vivre emportée par cette terrible maladie ( il y a hélas trop de familles qui passent parmi cette épreuve ) . Attention à nos enfants aux prochaines vacances , faisons en sorte qu'ils connaîssent aussi nos fameuses rondes chantées dans les prés ...
LUCYE RAYE 19 MAI 2018
Que la lumière se pose sur vos foyers ! Santé et espoir !
Journée exceptionnelle
donc7ème texte hors du commun ...Une conversation ... "Tu assumes si bien tes cheveux blancs " : Des paroles du fils que j'aie traduites en lettres de vers et en dialogue avec la mère
.
Bonne fête à toutes
les mères du monde en ce dimanche 27 mai 2018 .Cliquez ,votez ,partagez si vous avez apprécié .
Lettres de vers d' un fils et d' une mère .
Oh ! Mon fils ! Ma vie est un pardon
Ton père et moi , nous nous sommes aimés et c'était profond
Le cratère s'est vidé de ses laves en éruption
Le volcan nous a brûlés en explosion
La flamme s'est consumée en charbon
Amour éphémère comme le papillon
Sur la fleur , épines et chardons .
La vie est un acte de contrition
Une plaie intérieure pour une guérison
Une longue marche vers le pardon.
Ma vie est un Pardon
Il n' y a jamais eu d'abandon
En courant
En marchant
Debout
Ou à genoux
J' ai souvent fait des génuflexions
Pour avancer dans mes réflexions
Personne ne voyait mes pleurs
Je cachais si bien mes malheurs .
Ma vie est un pardon
J' ai toujours fait des dons
Je me suis saignée pour les autres
Je me suis baignée dans ce sang impropre
Aucune peur d'être contaminée
Je me savais immuniser
J' en connais plus d'uns
Qui auraient pris d'autres vaccins
Être enfermés avec du valium
Et oublier les valeurs de l'homme .
Il faut savoir dire Non
Au-delà du pardon
Il faut savoir dire Oui
Quand l' amour est un cri
Essuyer les larmes invisibles
Embrasser les yeux indicibles
Les mots deviennent ineffables
La douleur est inexprimable
Ne restent que l' effroi et le supplice intense
Un amour étrange dans la souffrance .
Ma poésie ni regrets ni remords
Elle m' a conduite au-delà de la mort
Puisque les maux en ablution
Dans mon océan de vie en pardon !
Maman, pardonne-moi de te faire souffrir !
Mère , tu m' as mis au monde et fais grandir
Tu m' as aimé
Tu m' as choyé
Tu m' as soigné
Lors de mes maladies, tu ne dormais pas pour me border .
Tu as tant fait ...
Tu m' as tant aimé
Que je ne peux tout te donner .
Je me souviens de tes chansons douces pour calmer mes pleurs
Tu rayonnais lors de nos fêtes de bonheur .
Mes doigts serraient tes longs cheveux en dormant
Ils étaient couleur d' ébène et ravissants
Et là, comme des cascades, ils sont bouillonnants
En une belle chute, je les démêle, ils sont grisonnants !
Tu endosses en reine ce manteau blanc .
Oh ! Mon fils
Je n'ai jamais eu des mensurations de Miss .
Maman ... Je n'ai plus vingt ans
Je reste ton enfant
Tu es vieille Maman
Mais jeune et dans le vent
Tu supportes tellement tes cheveux blancs .
Je suis vieille, mais jeune de Coeur
Toujours Femme à l' intérieur
J'ai l' âge parfait
Pour aimer
On ne vit qu' une fois, un privilège de vieillir
Et moi, j' ai cette foi encore de Grandir.
Tu es une Mère impeccable
Une Mamie formidable
Je caresse tes joues creuses
Je te raconte mes histoires heureuses
Pour que tes rides disparaissent dans un grand rire.
Maman, je veux seulement de baisers te couvrir
Qu'en ce jour spécial une belle cérémonie que pour toi !
Mais toute l' année, je te serrerai dans mes bras
Maman, ne t'en fais pas, je serai toujours là ...
Quand tes souvenirs seront suspendus
Nous, tes fils, nous serons tes vues
Car mon frère et moi , tes protections sur tes odes
Notre héritage avec un unique code .
Oh ! Mes fils, mes entrailles
Protégez mes poèmes et mes mailles!
Nous sommes en boucliers pour la sirène d'écriture
Si l' on touche à un seul brin de ta chevelure
Cette sublime broderie de Cilaos en vague de dentelle
Nous sommes en brosse pour repeigner la Belle ,
Et des aiguilles sur le métier pour rebroder ta flanelle.
Oh ! Mes fils !
Vous êtes les aiguilles et Moi le fil .
Contre ce Mal qui enflamme la planète, nous te protégerons :
Car nous t' admirons
Nous t' aimons notre Mère , notre Maman
Tu assumes si bien tes cheveux blancs !
Oh! Mes fils ! Allez encore plus haut !
Hissez haut !
Bonne fête Maman .
LUCYE RAYE 27 mai 2018
Journée exceptionnelle donc 7ème texte hors du commun...
Une conversation..."Tu assumes si bien tes cheveux blancs " :
Des paroles du fils que j'aie traduites en lettres de vers et en dialogue avec la mère .
Bonne fête à toutes les mères du monde en ce dimanche 27 mai 2018 .Cliquez, votez, partagez si vous avez apprécié .
8ème texte :une
pléiade d'étoiles pour la poétesse .Cliquez sur le lien ,lire cette poésie et faîtes briller les 5* à la fin du texte (aucune inscription pour voter ) puis partager à vos amis et dans vos groupes
si vous avez aimé mes repères dans cette constellation ! Belle journée de dimanche . Poétiquement vôtre !
Repères .
Les nuages sur mon coeur sont de pluie
Le silence a envahi mon Moi
Même le bleu a égaré ma foi
Le gris solitaire est devenu mon ami :
Cette amicale solitude constelle mes habitudes,
Je ne l'ai pas tuée. Je ne l'ai pas brisée :
Avec de l'amplitude pour l'extérioriser
Elle accompagne mes écrits sous mon altitude :
J'ai marié son froid à mon été
J'ai plié de mille plis son vent.
A l'encre des embruns de mon océan,
J'ai pris ses larmes pour les métisser.
Mes vers sont mes repères
Ils se battent contre le système
En vagues comme emblèmes
Ils flottent sur la mer.
.
J'ai perdu mes frères et mes amis
Je suis aveugle sans mes yeux
Je suis inerte sans les regards pieux,
Mes soeurs, mon amour et mon ouïe.
Les sens du toucher et du goût sont intacts
Je n'existe plus mais je suis vivante
Ma poésie est souffrante.
Mes doigts pianotent et ma voix crie des actes.
Je ne suis pas un pirate dans l'océan indien
Je ne suis pas La Buse dans son repaire
Mon repère est d'or dans ma tanière
Je n'ai pas le trésor des anciens.
Je m'y suis réfugiée dans mon nid exotique
Une île déhabillée de sa robe sous les cieux
En beauté somptueuse d'un naturel audacieux
Ses crépuscules ouvrent ses bras magnifiques:
Un embrassement d'étoiles en innocence
Des nuits nébuleuses en sensualités
D'une séduction remplie de secrets :
Elles appellent à la jouissance
La lune dans toute sa splendeur
Jette des regards interdits
Le tulle se déchire de désirs fleuris
Ma terre se dépouille de pudeur...
Et voici qu'un ouragan imprévisible
Bouscule ma pléiade en des grondements
Eclairs s'embrasent indéfinissablement
Une tornade chavire les chairs invisibles.
Mon volcan tremble de laves rougeoyantes
Des étreintes de strophes d'un même hymne
Des diamants d'espoir sans séisme
En une offrande enthousiasmante!
Mon rayonnisme poétique* est mon repaire
Il m'a dévêtue plus vite que mon alizé
Exotisme étoilé illumine ma pauvreté :
Quatrains nus dans mes silencieux repères...
LUCYE RAYE * mon site «Rayonnisme poétique» suivant les actes de l’article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) )
Défi de nuit !
Le noctambule la fascine, elle défie la nuit .
Elle dort au-delà de midi le jour,
Puis se prépare de charme et de glamour,
Pour se pavaner avec des filles de nuit .
Quand arrive le crépuscule, la journée fuit
Les nuages s'en vont avec les joyaux
La lune inonde l'océan de mille cristaux
La voûte nocturne est vibrante. Elle la défie .
Elle ouvre les horizons aux cris des enchaînés,
Par les trompettes et les corps en harmonie
Elle est une âme solitaire non engloutie
Elle utilise sa liberté en grande lucidité .
Défi de nuit
Avec des filles de nuit !
A talons aiguilles, elle déambule voluptueuse
Elle goûte aux douceurs infinies
Elle immerge dans un domaine qui luit .
Que des aventures prodigieuses !
Les lumières caressent ses splendeurs
Son deuxième Moi façonne les invisibles
Elle devient une héroïne indescriptible
Et se crée un dessein de bonheur .
Une danse magique sous le ciel naissant
Elle s'attarde à chercher les dernières étoiles
Elle rentre nus pieds , son linge de soie en voile
Replonger loin des rêves éblouissants ...
Elle compte ses recettes de la soirée
Mais là tout est en berne
Même la rose rouge est terne :
La réalité de la triste société
Elle reprend son vrai visage
Après ses ébauches jusqu'à l'aube éclose
A la lueur du soleil, elle se repose .
Femme grisonnante sous un grisant personnage !
Une nouvelle attente d'un défi de nuit
Avec des filles de nuit !
LUCYE RAYE
A avec ce crépuscule, je vous dis à tous: défions les jours et les nuits et retrouvons nos vraies valeurs .
Rage de Femme .
On m'a laissée inerte sur ce sentier
Le sang baignait mes yeux
Je n'avais plus de cheveux
Une main secourable m'a sauvée ...
A travers les cailloux et les branches inextricables
Des épaules inconnues m'ont transportée
Des bras m'ont bercée et soignée
Sur un rivage abandonnée, des soins admirables .
Je sais qu'il faut mettre le turbo, le temps est compté ;
Mon sauveur brise les chaînes qui m'emprisonnent
Je retrouve les gestes de la poétesse sauvageonne
Je ne recule devant rien : extensive est ma liberté .
Je suis habile , libre car ma geôle est ouverte
Mes échos en tempo sont toute en harmonie
Les pailles en queue chantent mes mélodies
Mon navire ne sera plus jamais en alerte :
Le voilier des pirates est au loin
Sur les flots , chavire leur drapeau de mort
Mon voile blanc est bien plus fort
Protégé dans le coeur de mon marin
Les houles de mon océan sont mes encriers
Le flux et le reflux sont mes encres
Mon vent d'alizé n'abîme ni pont ni ancre,
Le sein de ma Mer ne s'est jamais asséché
Le lait de ses embruns mélangé dans mes veines
M'a rendue la conscience. J'ai frôlé la poésie morte .
Espoir et espérance sont les poings sur l'aorte
En ressac des lames diamantées avec mon capitaine :
Mon éclaireur, le bateau ivre de Rimbaud en amont,
Le ciel par-dessus le toit de Verlaine est le phare,
Il clignote et prône en mentor son oeuvre d'art
Pour la Princesse des îles visible des laves en fusion .
Je vogue dans un courant sain
Les requins sont dans l'embouchure sale
J'offre au sommet de la vague pyramidale
Mes vers de vitamines en métaphores d'écrivain .
On a violé mon Moi et affaissé la Fournaise :
Les fouineurs n'ont pas brûlé mon âme
C'est la rage indélébile de la Femme
En sculpture tatouée de mes poèmes sur la falaise .
LUCYE RAYE 17 juin 2018
Belle journée ...Merci de votre soutien lors de mes problèmes... Ce texte est une suite de Pirates sans nom publié sur mon site .
Je n'ai que mes vers de cristal remplis jusqu'à la lie de métaphores à vous offrir . Que la paix et l'amour soient dans tous les foyers ! Bonne fête Papa . ( Pensées aux disparus : à mon père , à mon époux père de mes enfants ) Bonne fête mon fils Alexis (un papa subliminal ).
Mon 11ème texte .Merci de votre suivi et de votre soutien !
L' un est né dans un cabanon
Terre rouge çà sent bon
Richesse de l'amour
Pauvreté du troubadour .
Une naissance dans un palais
Cuillère et biberon dorés
Boniche pour le dorloter
Maman s'est absentée .
L'un grandira dans la bonté
L'autre sera trop gâté
Les deux se croiseront à l'université
Et recevront le même diplôme labellisé .
Le premier fêtera avec ses fonds de tiroir
Copine , pizza et chopine dans le noir
Le deuxième en boîte de nuit branchée
Dépensera ses défis sans compter .
Vive les vacances ! L'un dans la savane,
Camping dans la forêt et cueillette des bananes ,
L'autre en croisière dans le pacifique
Avec une carte à puce toujours magique .
C'est la fin de l'été, pour le premier
Pôle emploi lui a convoqué
Un contrat avec une startup signé
Et dormir dans un studio, il est logé !
L'automne est déjà bien entamé
Monsieur deux est directeur assisté
Avec le père , tout est arrangé sans challenge
Un loft somptueux dans la résidence des anges .
Un sitcom de réalité sur mon écran dévêtu :
Une fiction sombre pour maximiser les bas revenus .
La classe moyenne se rétrécit : on est pauvre ou riche
Dans une société à double vitesse , le peuple est dans une niche
Bien trop à l'étroit pour brandir ses droits à la République
Trop d'injustices, la moralité a disparu, tout est laïc .
L'état empoche des sommes phénoménales,
Une redistribution à ses enfants pour avoir une vie normale
Mais l'insécurité, la promiscuité, la consommation
Accentuent les journées infernales sans communication
Enfance malmenée ! Féminité en danger ! Escalade de la violence
Toutes les classes sociales sont touchées avec virulence:
Mais un infortuné a sa dignité
Il va dissimuler sa pauvreté :
Pour ne pas mourir dans les roseaux
Avoir le ventre creux avec les oiseaux :
Les intestins , le deuxième cerveau
Vides , ils mènent l'homme vers le caveau .
Il n'a plus de réflexions
La galère dans l'évolution .
Le malheureux, s'il a été bien éduqué
Il s'en sortira, il a la clé de l'honnêteté;
Dans toutes les sociétés, il y a des dérives
Trop profitent du système sur la rive .
Tous veulent le dernier cri de la téléphonie
Les dernières modes , un coût à la sortie
Le compte rouge toujours moins que zéro
La masse réclame le bleu pour du beau .
Parents, professeurs, élèves égarés dans leur solitude
Déambulants dans une école buissonnière, livrés à l'incertitude
Ce sont des figurines sur une immense fresque
Ce n'est que le début d'un rêve cauchemardesque .
Une pauvreté éducative avec l'emblème démocratique
Joindre les deux bouts virtuels des élastiques
Un saut de l'égalité réelle , projet de vie et ambition
La richesse se conserve sur plusieurs générations ;
Le premier attendra d'être arrière grand- père
Et voir un de ses petits fils sortir de la misère
Accéder au perchoir d'une entreprise avec de l'argent économisé
Des sacrifices sur les loisirs à la sueur d'un travail acharné :
L'amour de la famille et sa grandeur
Sont l'esprit des vainqueurs .
Suivons le dicton, l'argent ne fait pas le bonheur
Mais il contribue à atténuer les pleurs !
Ayons l'enrichissement du coeur dans l'honorabilité
Etre riches de notre loyauté et de nos pensées
Nous sommes pères et mères d'une nation de fraternité
Laissons à nos héritiers l'honneur de notre liberté !
Le rideau se ferme sur pour un autre début : recadrer les lois .
Soyons les acteurs de notre vie et on y croit ...
LUCYE RAYE 24 juin 2018
Visionnez chaque pellicule ... diffusez ce film dans chaque salle , dire non à l'esclavage moderne et la misère .
Poétiquement vôtre avec l'espérance d'une vie meilleure !
Mon 12ème texte . " La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." (de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis ! Cliquez les 5 pour que je puisse continuer le voyage en votre compagnie
Ah ! Si ... Mon amour ! Si ...
Mon amour , si je t'embarque dans ce vaisseau imaginaire
Nos soupirs amoureux voyageront dans l'univers .
Allons ! On part d'ici ! On sera autre chose que Nous ;
Rêver est encore permis . On jouera à faire les fous ...
S'éloigner du monde brutal loin du remous ;
Une baguette d'étoiles tourbillonnant notre Tout
Dans une forêt enchanteresque
Je serai ta reine à l'âme chevaleresque .
Les hymnes de mon alizé chanteront nos Si
Ah ! Si ...Mon amour ! Si ...
Chevauchons à notre tour nos songes interdits !
Ah ! Si ... Mon amour ! Si...
Sur la plus haute branche de l'oranger
Des fruits du soleil pour nous illuminer ...
Je serai la plus belle orange
Tu me presseras mon ange .
Et dans le vignoble du coin
Nous nous mélangerons au raisin
Que du bon vin !
Un Grand Cru à savourer entre écrivains !
A la cime du poirier, je m'exhiberai le soir
Car tu aimes trop mes seins de poire
Mais nous préférons la pomme d'Eve
Qui caresse toujours nos rêves !
Le pied du baobab s'habille en tigre animal
Tu ronronneras avec ta tigresse géniale :
Nous serons félins
Par nos amours du matin
Ah ! Si ...Mon amour ! Si ...
Ah ! Si ... Mon amour ! Si...
Je deviendrai une lionne sage
Je rugirai des mots à mon avantage .
Ah ! Si ... Mon amour ! Si ...
Dans les prairies fleuries,
Si je voltige en papillon
Je me poserai constamment sur ton veston .
Si je m'épanouis en une fleur éclose
Tu me préfèreras en rose
Tu me cueilleras durant tes pauses
Pour que le parfum orne tes proses .
Lors des crachins de l'été, en gouttes d'or de pluie
Tu tomberas que sur Moi mon ami
Tu me mouilleras. Tu me rafraîchiras.
Tu m'aspergeras .Tu m'étancheras ...
D'une douce plume, tu m'épongeras
Sur un lit de mousse , tu m'aimeras :
Cette bruine d'eau claire nous redonnera vie
Nos lèvres déborderont de baisers abasourdis .
Et dans ton hiver glacial en flocons de neige
Tu resteras un glaçon sur mon siège
Je t'utiliserai pour nos verres d'apéritif
Un petit objet pour nos câlins et nos kifs ..
Ah ! Si ... Mon amour ! Si ...
J'ai parsemé des SI de folie
Nous ne sommes NI chose , NI animal, NI fruit
Les NI ne sont que des vides nids .
Nous ne sommes que des humains
Et nous nous aimons malgré les chagrins .
Etre ta femme, ce n'est pas banal
Mon homme , tu es subliminal !
LUCYE RAYE 1 juillet 2018
" La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." *(de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis ! Cliquez les 5* pour que je puisse continuer le voyage en votre compagnie ! Merci beaucoup ! Sur la route des vacances , je vous offrirai des vers de sensualité pour faire vivre l'été ET oublier un peu ce monde de brutes !
" La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." *(de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis !
MON numéro 13
En ce dimanche 8 juillet 2018 , la sensualité s'est éclatée pour une plus grande connaissance de LUCYE RAYE . Bonne croisière à tous .
Félicitations à mon fils cadet 100 km de Tahiti ,il a terminé 2ème (Belle course ) ! Une dédicace de bonheur !
MOI ...
Dans mon antre, au milieu de nulle part ,
Ma sensualité rayonnante miroite en émoi .
Ecrire ma composition , c'est tout un art
En respectant mon acte de foi et mon MOI
Au sommet de mon volcan, le cratère bouillonne;
Je vis au rythme de mon île exotique .
Mes cris et mes écrits fusionnent,
Deshabillent les houles de ma robe pacifique .
Mon océan chante au-delà de l'horizon
Ma passion nue déborde sur le rivage
Et mes vagues s'extasent à chaque saison ;
Les embruns ravinent les rides en nuages :
Un risque à courir dans mon rôle esseulé
Un tableau féminin tout en mystère
J'affirme ma force et ma liberté
En scrutant toujours mon univers
Je parle avec les philosophes, les solitaires
Je m'accroche à des poètes pour leur imaginaire
Je change ma vie loin de l'ennui sur ma terre
Mes écritures sont des racines dans ma chair :
Je pianote sans cesse avec mon Moi
Le velours orne ma main de fer
Coup de coeur à la place de mes doigts
Ce don émane de mon âme de mère .
Avec d'autres voyageurs, je m'évade du réel ,
Je respire profondément dans la joie :
Aucun abus de l'irréel , mon miroir en virtuel
Vous offre un billet du bonheur comme autrefois .
LUCYE RAYE
En ce dimanche 8 juillet 2018 , la sensualité s'est éclatée pour une plus grande connaissance de LUCYE RAYE . Bonne croisière à tous .
Félicitations à mon fils cadet 100 km de Tahiti ,il a terminé 2ème (Belle course ) ! Une dédicace de bonheur !
Numéro 14
Un conte mixé de
proses et de strophes rimées , une autre facette de ma plume pour le plaisir de vous inviter dans ce palace poétique !
La croisière continue
... Ma plume légère invite les poètes et lecteurs à nous rejoindre dans chaque port ! Excellentes vacances à tous !
Royal Palais.
Une conte, une histoire, une vie !
Est -ce la réalité ou le rêve de la plume d'un oiseau rare des îles ( le paille- en- queue ou le pétrel de barau * ) ? Personne ne le saura ... Nichée sur une corniche du chapeau des neiges dans son cirque majestueux Cilaos (que l'on ne quitte jamais ) : elle vole des versants des monts vertigineux aux battants des lames vagabondes du bleu océan, elle s'unit avec les vagues d'argent et l'alizé ! Un voyage vers d'autres îles et atolls quand la plume est transportée par une baleine à la rencontre des sirènes . Au fond des abysses, elle se parsème de pailles d'or près du coffre de la Buse pour revenir à la surface avec une grande respiration. C'est une adoption en Princesse des îles par le palace de la mer :
Ce beau palais s'ouvre sur l'océan souverain
Où tous les croisiéristes sont des châtelains !
La plume d'or vogue sous un ciel austral
Sereinement, aucun cyclone tropical
Une invitation sur cet hôtel flottant royal
Destination vers un pays poétique convivial ...
Mais un matin, une aurore sombre s'apitoie :
La princesse est sans couronne
Avec des encres de foi
Dans cette houle océane, elle frissonne
Accompagnée de l'encrier du Roi
Dans le riche paquebot perlé
Elle tourbillonne avec beaucoup d'émois
Toutes les lettres pour les marier
Les consonnes liées aux voyelles
En noce grandiose de porcelaine
Le M de Aime fait la demoiselle
Rejettant le N de Haine
De la passerelle ... Je ...Tu ... Ils... Elles
Lancent des dés en chansonnette
Des doux regards de muses sur la Belle
Mais la vague blanche chavire la tête
Une oeuvre d'art, un dessin de lettres
Une combinaison des mots
La blancheur reconnaît l'être
Prose et poésie se posent comme un oiseau
Présents que des hommes et des femmes :
Il ne suffit qu'une orchidée de la forêt
Pour ranimer le volcan de la dame
En une lave rougeoyante cristallisée .
Qu'importe le temps
L'alphabet parcoure toutes les villes
En papillons du printemps
Je ...Tu... Elles... Ils
Elles ... Ils ....Tu ... Je
Sont tous des poètes
Ils sont là pour le jeu
En symbiose pour faire la fête .
Et la charmante poétesse: avatar de Reine
Autrefois ... Elle était une sirène !
Un retour vers le piton de la Fournaise en éruption et à ses sources où les eaux thermales de Cilaos atténuent ses douleurs articulaires car la plume toute rabougrie dans une niche au Piton des Neiges perd toutes ses paillettes .
La rivière chante et murmure ses refrains !
Une nuit, elle s'endormira et quand le matin va poindre à l'orée de l'aube claire, elle rendra son dernier souffle et venant de nulle part un artiste anonyme sculptera la vague bleue sur du marbre : Ci- gît la princesse des îles, une plume royale du Palais !
LUCYE RAYE
**Le paille en queue est l'oiseau emblématique de l'île de La Réunion.
Le Pétrel de Barau, aussi appelé taille-vent, est une espèce d'oiseaux marins endémique de l'île de La Réunion.
Un conte mixé de proses et de strophes rimées , une autre facette de ma plume pour le plaisir de vous inviter dans ce palace poétique !
La croisière continue ... Ma plume légère invite les poètes et lecteurs à nous rejoindre dans chaque port ! Belle journée et excellentes vacances à tous !
Numéro 15
J'ai beaucoup écrit
contre la violence faite aux femmes (même une vidéo you tube ) ! Et ce texte, un cri encore et encore car çà n'arrête pas : dans mon île 974 , le 17 juillet 2018 ,encore une blessée à mort .
Excellente journée de dimanche 22 juillet à tous .
/
Femmes coquelicots .
Le décor est installé, dans la grande salle, le rideau gris bleu s'ouvre sur une immense houle poétique : Une longue tirade pour un soutien contre les violences faites aux femmes !
Les premières notes soupirent au piano
Pour toutes les femmes coquelicots
Mes cordes vocales vibrent en écho :
Je chante un requiem en mémento .
Je crie et j'écris pour notre planète. Sur ce palace flottant de poésies, la vague à gauche se casse . J'ai cette chance de vieillir bien entourée et de vous faire souvent rêver avec mes écritures. Croire en la société , à un jour meilleur ... A un autre ailleurs avec du bon, du bien ! C'est nous qui façonnons notre ciel ici bas mais la respiration est -elle que certains ont du mal à expirer et étouffent ! Le plus grave, c'est qu'ils ne s'en vont pas tout seul , ils exigent, harcèlent, violentent et c'est le drame : une guerre invisible au sein d'une famille soit disant normale .
La fenêtre s'étale un beau matin dans tous les médias , la UNE est dramatique sur un couple dit parfait ... Un traumatisme incurable pour les orphelins . Quatre femmes tuées des mains de leur conjoint en quatre mois, triste bilan ...
Femmes coquelicots dans leur purgatoire silencieux :
Un jour, peut-être, le monde autrement tournera
Un Eden où les rayons seront merveilleux...
L'ailleurs d'après ! Après çà ...On verra !
Notre grand Jean Ferrat a toujours raison
La Femme est l'avenir de l'homme .
De ma plume, je parsème sans abandon !
Dès l'aube, j'écris dans les pollens des arums ...
Je suis dans une confrérie sur ce paquebot
A utiliser les vagues, elles ont des voix
La houle océanique crie encore plus haut
Femmes ! Ô Femmes, restez sur la voie !
La terre où l'homme a perdu sa réputation
On vous bat, vous blesse, vous tue : de la folie
Femmes battues ! Résistez sans pardon !
Vous êtes beaucoup plus humaines que lui .
Celles qui ont des bleus autour des yeux
Celles qui ont des cicatrices jaunies, désséchées ,
Dans les prairies, soyez des bleuets joyeux !
Soyez des colchiques dans les prés !
Là-bas , les coquelicots écarlates et le blé mûr
Ici , coupe de cannes, les champs sont blanchis
Et vos conjoints les assombrissent de votre sang pur
Ils vous déhonorent car ils sont rouges de jalousie .
Du bateau , je brise mes encriers pour vos peurs
Je soulage vos coeurs endoloris .
L'encre en union avec la mer en pleur
Sèche vos larmes sur un rivage d'esclavage aboli .
J'ai cette chance d'écrire
Vous , Femmes qui ne le pouvez pas
Moi : votre prête-plume à coup de lyres
Et tous les criminels les punir .
Femmes ! Avenir de l'homme !
Faîtes l'amour sans symptôme
N'utilisez pas le métronome
Refusez les syndromes !
En femme écrivaine, sobre ! Je suis bien trop âgée :
J'ai la force d' accoucher mes vers de soutien
Mes strophes sans péridurale. J'étais jeune, j'ai aimé ...
Et mes fils, ma bataille sont mes liens .
Femmes coquelicots de beauté épanouie,
Eruptive toujours volcanique ! Jouissez ! Enfantez !
Brûlez ce sang aigri sur vos pétales ! L'amour fleurit ,
Les enfants sont le futur de notre société !
Nous , les Femmes , nos poings de velours sont unis.
Vous , les Hommes , soyez le soleil de nos corps
Sans Vous , il n'y a pas non plus de vie
Que vos coups soient des caresses dedans dehors !
Le rideau se referme sur ce mixage : la salle se vide des spectateurs . Aucun ne se retourne . Chacun imagine la douleur de l'autre . Je m'asseois sur le pont ! Les flots tourbillonnent . Mon cœur est un désordre . Mon alizé sèche mes lamentos pour préparer cet autre combat de partages contre la violence faite aux femmes .
LUCYE RAYE 22 juillet 2018
J'ai beaucoup écrit contre la violence faite aux femmes (même une vidéo you tube ) ! Et ce texte, un cri encore et encore car çà n'arrête pas : dans mon île 974 , le 17 juillet 2018 ,encore une blessée à mort .
Numéro 16 Je vous invite à
entrer dans la ronde et à danser
Danse de liberté .
J'écris donc je vis .
Je crie aussi
Comme je danse
Je chante et je balance
Je suis contre toutes les bavures.
Je nage en sirène d'écriture :
Mon for intérieur navigue toujours sur les vagues de la liberté ,
Mon océan de mots percutants ne cessent de s'amplifier :
Sur le grand échéquier de l'arène ,
Dans ma robe de reine
Je défends le peuple considéré comme des pions non latéralisés ,
Ignorants les points cardinaux et le sens pour se diriger...
Pas besoin de boussole, tous ont bien assimilé
Le porche de l'entrée du soleil levant
Et la porte du couchant.
Quand l'astre solaire est au zénith pour danser
Et que la lune murmure dans les bras de Morphée .
Les adultes responsables suivent le rythme effréné de la vie
Subvenir aux besoins de la famille
Trop souvent dans la souffrance de l'aurore jusqu'à minuit ...
Eclabousser les habitudes,
Bousculer les attitudes
Par les cris des maux ...Mes mots à l'écrit
Pour que des pièces de tête valsent vers la sortie :
Ma plume avec ses vers sans défaite et les lecteurs aux yeux étoilés
Sur ce quadrillage du Pouvoir exécutent une danse de liberté :
A droite , à gauche bien se concentrer
Prenez ma main et venez danser !
Dans la ronde, il faut rentrer
Et surtout sautez et résistez !
La soumission dans ce système
Nous disons Non avec nos M
Même ceux qui sont en HLM
Libres de crier nos thèmes .
Nous sommes tous dans le rond
Nous suivons les mêmes rayons
Une danse cadencée sans abandon
Polka ou maloya dans notre chanson !
Être soumis n'est pas écrit dans la Constitution
L'esclavage est un décret longtemps en abolition
Nègre, race deux mots en disparition .
Morte est la soumission ! Aucune génuflexion !
Nous vivons dans notre émancipation
Notre liberté est une silencieuse insurrection .
Ma muse est en désobéissance
C'est un défi, une grande délivrance .
Liberté de pouvoir vivre en paix
Soyons libres de penser .
Chantons. Dansons. A droite , à gauche ...
Donnons-moi la main, sonnons les cloches !
A droite, à gauche dans la farandola
Dansons d'un léger pas
Tournons en rond, changeons de cavalier
Et on va leur faire tous valser !
Mon jeu, ma ronde chantée vont infliger des stigmates ...
La poésie est déclarée vainqueur! Echec et mat !
Ecrire LIBERTE sur mon mur de mots, c'est d'avoir la liberté d'écrire! Même si les lettres s'évaporent dans la nature et que ma cloison se fissure, ma liberté continue d'être . De Lucye Raye ( Lucie Mayot Crescence )
LUCYE RAYE 29 juillet 2018
Numéro 17
Je prends encore le
risque sur une pente glissante d'engager ma plume pour qu'elle se pose sur les barreaux des prisons pour tous les hommes ,femmes emprisonnés injustement. C'est le bon moment de voter les étoiles
de partager N'attendez pas que cette lettre soit sur l'océan dans une bouteille ,elle échouera sur un rivage abandonné , récupérée par quelques individus , hélas illettrés ! On sera proche de la
fin de l'humanité !
Merci de votre lecture
.
PROSE de liberté .
Mon amour,
Oh ! Mon amour, écoute-moi ! Ce là fait bien trop longtemps que tu es là-bas ! Mon cœur chagrine sans toi !
Mes bras se joignent à l'univers pour te soutenir dans les décombres de ta vie
Tes chansons de résistant seront toujours assouvies :
Elles t'apaisent et nous arrivent en écho avec la lune de minuit .
Tu es dans une cave ! Trop de noir te submerge
Je t'attendrai quoi qu'il advienne sur cette berge . Non, n'écris pas ta dernière lettre,
Laisse tes yeux sur ce mince filet de fenêtre.
Les bombes ont disparu , il n'y a que le silence !
Non, ne sois plus dans la souffrance !
Nous sommes ta délivrance .
Respire encore ... Fredonne ce chant immémorial de métaphores ,
Même s'il y a de la sueur de sang qui s'écoule de tes pores .
Mes mots résonnent dans ta tête et comme Apollinaire
Tu m'écriras sur une fleur invisible à l'endroit à l'envers !
J'ai cette lumière et de mon seul rayon, je te retrouve derrière un barreau ! Tu regardes par dessus le toit comme Verlaine ! Tu parles aux oiseaux de passage car le printemps est déjà loin et avec cet été, un seul nid s'accroche à une branche, les œufs sont à peine chauffés car la mère en détresse cherche de l'herbe dans ce champ de désert . L'automne va revenir et le rougeoyant des feuilles vont rougir tes missives ! Tu es emprisonné de ton corps mais pas de tes pensées ! Tu écris dans le carré de ta geôle au charbon, chaque espace est noirci de tes désirs . Revoir le ciel, le soleil et ta terre !
Oh! Mon amour ! Je regarde la mer :
Je hurle avec tous ses horizons ! Ton fils est près de moi et me pose des questions !
- Où est-il mon papa ?
- Il est dans un pays en guerre : Il a filmé des blessés devant une ruine vierge et révolutionnaire! Il n'a pas volé, il n'a pas tué : De ses doigts, avec de la poussière encore ensanglantée, il a peint le mot liberté sur la cloison effondrée et il a tout diffusé. Il a été arrêté pour une peinture libérée pour que le monde sache la vérité ! Il a fait son métier ! Ton père, grand reporter, nous reviendra solide comme la pierre !
Et il pleure, ses larmes d'enfant s'unissent aux mousses blanches de la vague.
Le flux et le reflux s'harmonisent à ma prose .
Bientôt, il n'y aura plus de cris ! Tu m'offriras des roses. Ton fils de ses dociles mains confectionnera des colliers de pétales de bougainvilliers fraîchement cueillis ( les rameaux avec les épines seront brûlés pour ne pas te blesser ) : il te les mettra autour du cou pour te parfumer .
Ce panier de nacre sera orné de nos lettres bien conservées avec des perles des îles lointaines .
Ton retour sera applaudi sur la grande place de la ville et on détachera ta photo sous tous les drapeaux . Ils ne seront plus en berne .
Nous t'attendons avec la liberté dans nos coeurs !
LUCYE RAYE .
Numéro 18
Bonne lecture à tous !
Protégeons notre planète même de nos plumes ou de nos pinceaux . Et vous lecteurs , étoilez cet art et laissez -nous un commentaire (si vous pouvez ).
FEMME ARBRE .
Pendant un instant, je capture le temps dans un lieu loin de mon océan. Dans une forêt lointaine, je me promène. Je parle aux oiseaux, aux écureuils et à ce chêne vieillissant et même à un roseau perdu dans un buisson . Le vent, ce doux mistral m'accompagne. Il n'est plus gagnant : que des plaintes sur mousse et fougères . Je caresse cet arbre Femme . Au détour d'un sentier, à l'orée d'une clairière, une rencontre! Une dame, avec son chevalet, prépare son matériel. Un silence s'installe :
Le peintre étale sa peinture pour une oeuvre d'art ,
Sa palette résiste aux incendies de forêts
Les ravages détruisent plus que le quart ,
Notre monde est en danger !
Un appel au secours de la Femme arbre
La dulcinée ouvre sans arme ses bras ,
Fusionne ses enfants : Ils ne sont pas de marbre .
Oh ! Femme arbre ! Que ferons-nous sans Toi ?
Au milieu de ce déluge de feux,
Tu es un arbre devenu Femme aimée
Digne et debout : un cri aux cieux
Avec ton corps et tes mains enflammées :
Tu es le pilier de l'humanité !
Tes racines sont nos envies .
Tes branches réclament de la pitié
Tes feuilles, un amour pour la Vie .
Sous ton arbre à ramures de liberté
L'artiste de ses doigts de fée
Fait de Toi une Femme réajustant son bouclier
Tes courbes sont de toute beauté :
Tes fleurs sont toujours de hardiesse de parfum
Et tes fruits, nichés dans tes crevasses, un arôme !
Tes seins, la nourriture pour l'oxygène des humains
Tout doit être conserver par l'homme :
Hélas ! La nature se réchauffe, se resserre :
Des étincelles fusent de toutes parts
Ce sont des assassins et l'effet de serre
Des explosions dans nos bois hagards:
Les racines pleurent ,
Brûlées ! Ne resteront que des cendres
Les sèves meurent
Femme arbre ne peut pas se défendre . .
L'arbre de feu créé dans sa Provence natale
Des couleurs toute en finesse de son âme
La créatrice a remballé le chevalet et son attirail
Le tableau est peint de son coeur de Femme !
C'est une clameur de la belle dame :
Eve est en flammes .
Ma plume un court instant s'est mariée aux pinceaux, le temps à nos forêts de nous donner une leçon de mots Qu'elles soient toujours nos parasols et nos chapeaux. Je retourne chanter avec mon alizé et ma mer . Femme arbre fait respirer notre terre .
LUCYE RAYE 9 août 2018
L'arbre à feu
Je pensais en le faisant à tous ces incendies qui ravagent des endroits entiers tuant les hommes et détruisant nos forêts ! De Claire Elyse LYS .
Le chef d'oeuvre de l'artiste peintre poète Claire Elyse Lys m' a inspirée (son autorisation pour publier son tableau en illustration )
Bonne lecture à tous ! Protégeons notre planète même de nos plumes ou de nos pinceaux . Et vous lecteurs , étoilez cet art et laissez -nous un commentaire (si vous pouvez ).
Le lien sera envoyé au Ministère de la transition écologique et solidaire (prévention feux de forêts )
Merci Alexis
Sabuco pour ce commentaire pour mon 18ème texte
Ton Ôde à la femme arbre me fait penser à une magnifique mélodie de feu France
Gall '' Cézanne peint ''...
Mon 19ème texte ( 19 août 2018 )
Ô Chêne ! ( Dialogue : Chêne et Princesse des îles ) .
J'ai offert FEMME ARBRE à l'artiste et dans ce silence forestier, je décide de tatouer mes empreintes dans cette forêt anscestrale :
Mon nom restera gravé dans cette écorce .
Ce chêne vieillissant se renforce ,
Il ne veut pas mourir
Incendies ou briseurs, il faut réagir !
Une entaille de ma plume et la sève veut fuir
C'est son sang, ce tan de cuir !
Je ne l'abîme pas, j'écris ma griffe !
Une vieille branche me gifle .
- Ô chêne ! Ce n'était que ma signature
Je ne suis qu'une sirène d'écriture .
- Ô dame ! Je ne vous veux aucun mal
Je suis si vieux et avec les feux tout sale !
- Je suis devenu méchant car je ne veux pas finir
Dans une scierie, dans une cheminée à cuire
Ou dans un déluge de volcan; je veux au printemps
Reverdir dans ma forêt ,être un géant !
- Ô chêne, tu vivras avec mon nom sur tes bras !
Je partirai bientôt rejoindre mon île là-bas
Et mon Tan rouge* sera mon refuge
Je prendrai ta défense, je serai ton juge !
Ô Chêne ! Je dirai aux hommes des bois
Que lors des préparations des grands froids
De t'élaguer en douceur, de te caresser sans frémir
De te parler et tu ne dois pas blêmir !
A chaque saison, tu nous livres mille beautés
Du vert, du jaune, du rouge... Des couleurs variées !
Tes racines tremblent et ont besoin de se réchauffer
En hiver, tes feuilles de tapis les recouvrent à tes pieds .
Moi non plus, je ne veux pas mourir dans le noir
Les écrits sur ton corps sont mes derniers espoirs.
Oh ! Quand je mourrai, toi tu vivras encore des millénaires
L'arbre est plus puissant que l'homme dans notre ère !
- Le poète ne meurt jamais ! Sacralisée de mes mains
Une stèle commémorative ornera mon corps de tanin:
Car vous serez la-haut dans vos montagnes majestueuses ,
En une sculpture féerique sur une pierre tombale lumineuse.
- Ô MON CHÊNE SYMBOLIQUE
Tu seras constamment royal et magnifique
- Ô PRINCESSE DES ÎLES , VOUS , toujours poétique !
LUCYE RAYE 19 août 2018
*Le Tan Rouge est un arbre endémique des Mascareignes ( voir wikipédia )
Un endroit symbolique pour la Princesse des îles : photo de Cilaos vue du plateau de chênes !
J'ai beaucoup écrit sur le chêne (liens sur mon site ) Une suite de FEMME ARBRE , je garde toujours un fil conducteur, à la nature, à mon île, à l’Homme…Mon ode , une oeuvre sur la ligue des poètes
Commentaire reçu le 19 août 2018 ( aussi sur le livre d'or )
Bonjour ma sœur de la poésie, chère Lucye. Ce poème m'a donné la chair de poule, j'en suis encore ému et tout étourdi .C'est de loin l'un des plus beau, des plus majestueux qu'il m'a été donné de lire . Je t'en remercie .Ta plume est taillée dans le bras de ce vieux chêne que je connais si bien, j'aime à lui tourner autour (dans la plus grande des humilités) .Ton encre est tirée de sa sève, elle parfume maintenant mes saisons et donneront de la couleur à mes longues journées d'hiver! Je n'aurai plus faim, ne n'aurai plus froid! Quel plaisir, quelle splendeur, je cours te rejoindre pour venir te féliciter en personne pour ce chef-d'oeuvre que tu nous offres avec grâce et sensibilité. Merci de tout mon cœur. Je suis heureux de faire partie de ton long cours, je laisse écouler tous mes sentiments poétiques pour te graduer et la joie que je ressens au fond! Je naviguerai encore et encore à tes côtés dans cette vieille coque faite des ramures de ton vieux chêne, bon gré, bon vent ! Ou devrais-je dire contre vents et marées!
Bon dimanche .Ton vieux frère d'ici : Thierry Titiyab Malet
https://youtu.be/xY46olhHQYM
Nom: Thierry Malet
Message: Bonjour ma sœur, Ton poème est divin, il m'a profondément ému et je lui souhaite le meilleur des accueils et la plus haute place (sur le pont supérieur!) Je t'embrasse Merci d'avoir coller ici mon commentaire.
Mon 20ème texte
Tous et mes
remerciements à l'artiste poète peintre Dominique Badar Schreinemacher pour son tableau en illustration de mon 20ème texte de la ligue des poètes.
Au nom de mon corps .
Les voiliers se grisent sur des vagues pures
Je quitte le paquebot à l'envers du temps :
La rivière se lie à la mer vers l'embouchure
Un unique souffle en un bouillonnement.
Une buée d'eau salée en fines gouttelettes picotent mes joues
Tendue en fleur de pluie, je tambourine contre vents et marées
La vague blanche de ses embruns jusqu'à mon cou
Je me déblaie un chemin dans des broussailles enragées !
Je suis le fil de l'eau sur une rive inextricable
Je m'embrouille entre le chêne et les roseaux .
Emportée dans mes souvenirs intarissables
Je me pâme près d'un ruisseau :
Au nom de mon corps
Ma plume se promène sur la mousse
La sueur dans mes pores
Pour une poésie qui trémousse !
Elle caresse mille mots,
Ils se posent sur tes paupières
Milliers de lettres sans maux
Vidées des souffrances d'hier !
Au prénom de mon âme
Le crépuscule s'endort
Une lumière de flammes
Au nom de mon corps :
Dans le silence de la nuit
Mes initiales se tatouent avec émoi :
La rivière s'est endormie
Je te parle tout bas :
Une grande sensualité me brûle à l'instant
Notre ciel est une foudre invisible
Je divague en te regardant
Une pluie d'étincelles est prévisible
Je te berce de mon regard
Mes paroles sont harmoniques
Cette alliance est tout un art
Et elles accompagnent un violon magique.
Des doubles harmonies sur ce doux rythme
Aux noms de nos corps
Font des échos à cet hymne
Prenons le temps sans cor !
Le mot Aimer, on le conjugue enfin
C'est notre présent : je t'aime
Notre aimer se prolongera demain
Cette nuit, nous sommes des emblèmes.
La rivière chante déjà sous les saules
Notre épuisement déborde vers les méandres
Le ruissellement fascine nos notes en sol
Et notre extase est infiniment tendre .
Aux noms de nos corps
Une communion peinte et sculptée
Les artistes sont au corps à corps
Un tableau à tout jamais sacralisé .
Je reprends le fil du temps :
Mes vers, à l'endroit en petits bateaux,
Voguent au gré du vent
Sur des reflets transparents avec les oiseaux .
LUCYE RAYE 26 août 2018
Tableau de l'artiste poète peinte Dominique Badar
Mon 21ème texte
Je vous livre ma pensée dépouillée avec une défense de lacrymogènes ( très long ,bonne lecture ) ! Mais je ne découvrirai jamais le mystère . Bonne journée .
Lacrymogènes de ma pensée .
Le parterre de ma pensée bourgeonne
Mon cœur est monotone :
Un cycle de la vie lentement tourbillonne
Une autre période s'y mêle et se couronne.
Mon chêne tient debout , commence à rougir
Car ses ramures vont mourir
Ses feuilles écarlates refusent cette vue
Ses branches pleurent d 'être nues
De ma pensée, je les effeuille
En émotions dans ce recueil :
La vie est un grand mystère
Une marche inexorable sur la terre .
Mes glandes lacrymales sont mes sources sur les ondes,
Ma sensibilité se heurte à l'injustice de la vision du monde,
Et mes larmes coulent de mes yeux en des strophes de complainte ,
Les métaphores de défense sont en demi-teintes.
En lamento, elles éclatent les lacrymogènes
La ...Crime ... Mot ... Gêne ...
Les écrits des mots des anti- anxiogènes
Les cris des maux soufflent de l'oxygène
Ma muse sème ses vers sur la vie.
Elle se veut épanouie .
Mais un larmoiement ébranle mes vives idées:
Lacrymogènes de ma pensée.
On vit pour mourir : vivre, c’est un jeu de dé;
On n'a pas la clé .
Personne ne sait ni le jour ni l'heure.
Le moment fatidique où l'on meurt .
J' étudie tous les enchevêtrements
A assaisonner passionnément
A chaque saison, je tresse une oeuvre d'art
Vivre est mon art !
La sculpture rouille .
L'homme dans toute sa splendeur se mouille,
Il force les portes: vent et cyclone.
Il aimerait tellement avoir son clone :
Il espère un cadeau du présent
La colombe s'y pose précieusement
Et ce n'est que sa progéniture
Qui agrémentera le futur !
Ma pensée s'ouvre et me chuchote sans cesse :
-Oh ! Femme ! Réveille-toi ! Refais tes tresses
Tu avais huit ans et tu voulais être poétesse !
Alors, ne sois pas dans la détresse !
Elle étale ses pétales en hardiesse :
-Cours au fond des forêts ! Calme la mousse des pêcheresses !
Oh ! Femme ! Lève -toi ! Dessine tes mots avec adresse
Ils ont les couleurs de l'amour, de tendresse et de caresse !
Toute éclose, elle murmure les secrets :
-Ne t'assois pas dans les draps satinés
Eve s'est levée
Pour l'enfant de l'humanité :
-Terre est ta mère .
La mer est amère :
Notre planète, à petits feux, elle meurt .
Ta pensée va chasser les pleurs :
- Pour tous ceux qui ont faim, froids ,
Ils n'ont plus de toits !
Tous ceux qui ont perdu un être cher .
Tous les orphelins plus de mères et ni pères .
Je pense à cette femme : jamais la joie d'être mère .
A cet homme aigri de ne pas être père .
Mes pensées pour ceux qui vivent un enfer
Sur terre :
Vos souffrances sont aiguës
Des fines lames dans vos coeurs nus ,
Elle sont invisibles
Vos visages blêmes sont bien visibles.
A l'encre de mes mots ,
Mes laves coulent sur votre peau,
Je brûle vos sanglots glacés,
Ne resteront que des perles enflammées.
Mes lettres diffusées sortent de moi,
Viennent de moi,
S'imposent à moi,
Malgré moi :
Elles ont des boutons pour vous,
Deviennent des fleurs pour vous,
Mûrissent de fruits pour vous,
Colorient vos douleurs à genoux !
Une gerbe d'argent d'un bouquet de câlins,
Tout est douceur de satin,
Telle une mousseline de soie,
Vos yeux seront extasiés de joie .
Mon imagination se pose de désirs :
Elle vous susurre à l'oreille des plaisirs :
Elle chavire le bleu de l'azur
Pour votre sourire pur .
Un ouragan tropical dans mon encrier
Toute ma pensée est dépouillée
Pour calmer nos tourments jamais résolus
C'est un recommencement absolu .
Mon concetto est clos, même si les sépales se flétrissent :
L'écho au-delà des monts me hisse !
Fleurs d'automne et de l'hiver en accompagnatrices
Mes vers, je les tisse .
Ils seront déposés dans un jardin de pensées de délices.
Mes larmes se lient à ma pensée de créatrice
Pour tous ceux qui souffrent,
Lacrymogènes explosent avec mon volcan et son soufre .
LUCYE RAYE 2 septembre 2018
MON 22ème texte du 9 septembre suivi de ma vidéo
Bonjour du dimanche
avec mon 22ème texte suivi de la surprise avec votre clé étoilé ( votez 5* )
h
SUIS-MOI ! C'est MOI ...
Ma poésie, reflet de ma vie belle, libre, éclatante
Ruisselle en communion de beautés transparentes
Des créations entières pour tous les êtres et leur bonté
Je refuse les mesquineries et les méchancetés .
Fière de mon travail passionné,
Avec mon rayonnisme poétique* parsemé
De vers déclamés dans les réseaux publics,
Le rythme est scandé pour tous avec l'informatique !
Là-bas, l'automne ouvre ses bras de couleurs subliminales;
Ici, l'hiver a froid, a peur des bas, s'étale sur le littoral .
Oratrice au passage : mon passé se marie au présent bien réel
Mes mots se mélangent à la bruine et aux rayons virtuels.
Je suis une Femme de La Réunion
Ma vie a toujours été un combat en union :
J'ai instruit des enfants les plus bas .
Lire ,écrire et compter sans marcher au pas .
Inventer des intrus et des astuces
Obtenir des sourires sans rictus
Crier le poing levé pour le cadeau
Les écarts d'apprentissage vers le haut
Mes élèves ont joué à la course d'orientation
Avec Moi, ils ont écrit sur des petits chiffons
Cachés dans des bas fonds
Du sommet des montagnes vers l'horizon
Sur des sentiers
Comme Le Petit Poucet
J'ai balisé tous les rivages
Rien dans les livres des Sages :
Méditations ... Expression corporelle
Visites des musées pour l'art des voyelles ...
Spectacles à créer pour le printemps des poètes
Connaissance de chefs d'oeuvres plein la tête .
Avec des collégiens, des lycéens, des étudiants: des liaisons
Pour des enfants, une passerelle de passion
Toujours des inventions
Pour des remédiations.
Pour les tous petits de la maternelle, des écrits imaginaires
Des dessins, une oralité pour gommer le goût amer
Les larmes feutrées en recueil dans une bouteille
Les pleurs s'effaçaient en un clin d'oeil avec les abeilles .
J'ai croisé beaucoup de gens
Une culture autre que mon vent !
J'ai fait le tour de la terre .
Ma famille un mystère
La fierté de mon mari, mes fils chéris
Passés des nuits
A bosser . Ils ont réussi
Mes étoiles sont réunies .
Les années ont passé
J'ai rangé mes tailleurs et petits souliers
J'ai déposé mon tablier toujours décoré
Avec des photos jaunies, les murs sont tapissés.
Slameuse dans mes lettres à moitié nues
Toujours chaussée de tongues ou pieds nus
Avec mes cheveux en vagues blanchies
Recouvertes d'un foulard souvent trop vieilli.
Je suis la poétesse d'en bas
Maîtresse et directrice pour les plus bas
Tableau verdi, disparu la craie
Avec les annuités encaissées
Il ne reste que des petits papiers
Dans des cadres vernis jamais abîmés
Ni plume ni encrier
Que des fenêtres à orner !
J'ai toujours slamé
Ce que mes élèves me racontaient,
Je les comprenais, on dansait
En choeur de Rap aussi on chantait .
Leurs visages étaient illuminés
De pouvoir déchiffrer
Ce qu'avait écrit leur maîtresse
J'étais déjà leur poétesse .
Adultes maintenant, ils ont gardé des cahiers,
Leurs coeurs ne sont plus inhabités
Avec un savoir faire et le goût de la perfection
Moi, sans bruit en retrait à d'autres missions
Et dans mon âme, une réussite émotionnée
Virtualité ou réalité
Vous vous retournez et je vous crie
Suis- moi ! C'est MOI ... Oui ... Suis ...
LUCYE RAYE
* Le nom de mon site Rayonnisme poétique, car je me suis inventée une autre vie, une existence d'artiste. Diaporama et voix de la poétesse avec un fond musical Instrumental pour slam poésie urbaine olsenprod CLIQUEZ LE LIEN you tube. https://youtu.be/K33sf0dXiGM
Merci d'illuminer les 5* pour voter .
Pour cette génération technologique et à toutes les équipes pédagogiques ,aux parents: ne jamais baisser les bras, la réussite est à portée de tous. Bonne année scolaire 2018-2019 .
Mon 23ème texte FLAMBOIEMENT
J'ai mis tout mon cœur
et mon âme de poétesse pour tapisser cette oeuvre en monorimes et enregistrer en slam... Pour moi, c'est un véritable exploit ! J'espère que vous boirez à cette eau de jouvence avec joie ! Et
illuminerez les étoiles 5* pour le vote
FLAMBOIEMENT
Mon île de La Réunion s'ouvre avec tout son orfroi
Elle s'habille d'étoiles de pierreries et flotte sans loi
Sur mes vagues de broderie d'or, elle flamboie
Sa robe en constellation me laisse sans voix .
Ses montagnes en longues barbes se lient à MOI
Ses cascades grondent, dans les canyons, elles les broient !
Je refuse de voir du noir dans cet endroit
Je m'abreuve de la lumière du soir qui décroit
Et pourtant tout est sombre, je suis à l' étroit
Un couchant orangé dans la pénombre: je crois!
Je ne veux plus du néant et je prévois
Un arc-en ciel du levant, un exploit.
Je recherche du bleu, c'est ma foi
Pour que la terre soit heureuse avec moi
L'aurore aveugle mes yeux sans effroi
Tu y as déposé ton regard amoureux sur cette voie
Une flamme s'ouvre et s'aiguise à chaque fois
Une sensation exquise à ta guise dans ta voix
Ma ville se décore d'une ardeur, enflamme mon surmoi
Le noir s'évacue de mes baisers de femme dans ce convoi
Notre amour s'accentue à chaque mot assoiffé en tournoi
C'est un bain sur nos corps dénudés que l'on reçoit
Tout flamboie
Autour de moi
C'est mon brasier en envoi
Un mariage de mes lettres en émoi
Des éclairs de consonnes en contrepoids
S'unissent aux voyelles pour Toi
Tout flamboie
Sous mon toit
J'ai peur comme cette petite oie
Prise dans le vent d'automne et du froid
Je frissonne car l'été est aux aboies
Il ploie
Avec tout son poids
Pour MOI
TOI ... Mon roi
Tu veux me faire reine dans ton château de joie
Je ne suis que princesse avec mes strophes de soie
Elles sonnent les cloches pour le monde en désarroi
Ma poésie foudroie
Elle larmoie
Sur ton mur, une paroi
Mais MOI
Je la déploie
Au galop sur le palefroi
Ce cheval de cérémonie très adroit
Pour ce mois
Je referme la page de ce roman de choix
De mon île volcanique, une parade sans aloi
Dans un tel flamboiement, je me noie
Avec mes écritures exotiques pour TOI
Mes mots brûlent la soif, ils flamboient
C'est mon eau de jouvence, tu les bois .
MON SLAM (you tube ) Cliquez https://youtu.be/-4qU5lsJwJw
LUCYE RAYE 16 SEPTEMBRE 2018
24ème texte
JAZZ DE MON TEMPS
Je n'ai plus le temps
Mais je le prends
Avec l'archet du violon d'avant
Pour mettre les accords au cri du vent
De te demander de tes nouvelles
Avec mes paradoxes temporels
Et te dire que je t'aime
Le silence a volé mes emblèmes
Je n'ai plus les yeux sur ma montre
Elle tourne à la saison d'une rencontre
Je garde le rythme pour crier
Chanter et même de danser
Je n'ai plus cette temporalité
On me l'a capturée
Elle est dans une prison dorée
Derrière les barreaux verrouillés
Je prends des secondes pour te lire
Des minutes pour t'écrire
Tu es mon ami
Tu es rentré dans ma vie
Je briserai ceux qui détruiront cette amitié
Elle m'est précieuse comme ses mots dessinés
Je suis très attentive pour les décorer
Que tu ouvres cette enveloppe enrubannée !
Car , j'ai pris cet alizé
Un souffle dans le saxophone pour buzzer,
Le pleur de la guitare en parfum et jazzer !
Le temps d'ajouter une partition
Avec les notes du piano à sensation
Un jazz évidemment : c'est notre chanson !
LUCYE RAYE 23 septembre 2018 Enregistrement you tube
25ème texte
Mon 25 texte spécial :
Félicitations mon fils cadet Alexis , ce samedi 29 septembre, sur laTranstahitienne, 38km 1000D+ en 3h46min. 8ème
Superbe journée de
dimanche . Laissez-moi vos impressions en commentaires après le vote des étoiles . Merci.
HOMMAGE à livre ouvert .
Un album gris
Une photo jaunie
Je la scanne et l’immortalise
Même si l’alizé m’épuise :
Je me souviens de ce temps
Il y a longtemps :
Allongés sous les filaos, le bruissement des aiguilles nous suffisait, les montagnes majestueuses seules témoins de notre amour. L’avenir nous importait peu: il me chantait ses mots à lui. La nuit étoilée était de lumière ! Notre union était intense…
Et aujourd’hui … Un autre siècle : LUI dans ce monde céleste , notre petit fils dans une île paradisiaque : il porte son prénom et son nom !
Comme son grand-père, il chantera des chansons d’amour portées par le bleu du lagon, il sera un prince navigant, rejoindra sa sœur princesse une créole blanche aux yeux clairs et des cheveux de boucle d’or s’unissant au cœur du soleil levant en écho avec la mandoline son de la basse, le super cadeau de papy .
Quelle chance de les avoir
Héritier de nos avoirs !
Et je continue d’écrire mes lettres de prières
Mémorisées hier
Je les ai gardées en mémoire
Et souvent, je supplie dans le noir !
……………………………………………………………….
A l’écoute des gens qui se plaignent
Toute mon attention est un véritable peigne
Je démêle leurs soucis que j’aiguise
Et ils me lisent
………………………………………………………………
Mille mercis ! Tous ont une belle âme
Ils méritent surtout la paix et non la flamme .
Et , moi, pauvre dame mais riche d’un inconnu don
Je fais danser ma dignité pour de bon .
………………………………………………………………….
La vie est un dévouement de sacrifices
Avoir la foi, sur un chemin en ambassadrice
Pour un pardon, souvent des confessions
Des secrets suivis d’un acte de contrition
……………………………………………………………………
Pour une absolution.
Un parcours si long
Une route à virages
Que des mirages !
………………………………………………………………….
Ce là fait si longtemps:
Mon prince charmant
M’avait cueillie sur son cheval blanc
On était des adolescents
…………………………………………………………………
Sa guitare en bandoulière
J’étais la fan du chanteur très fier
Ses cheveux en bataille tout blonds
Pour danser dans le rond.
………………………………………………………………..
Un simple requiem pour Lui dans son Eden
Car je suis encore dans la peine !
Et vous avec une brosse dorée
Vous dénouez mes brins argentés
……………………………………………………………
Vieille femme, j’ai des caprices
Le passé a laissé des cicatrices
Je ne retrouverai jamais mon visage
Mes rides en sillons sur mon rivage
……………………………………………………………..
Je referai toujours mon trajet de lacets
Chevelure blanchie avec mon alizé
Un jour, le froid atteindra mon cœur
Je m’envolerai dans ce paradis de bonheur
……………………………………………………………….
Vers mon ange charmant
Son beau nuage d’argent …
Ce jour là, sur mon rocailleux chemin
Il viendra me tendre la main…
………………………………………………………………..
Mais en attendant, je tatoue en décalcomanie ;
Des traces indélébiles se dessinent toutes rougies ;
Avec la plume, l’encre et un canif
Je dévoile mon corps à vif
…………………………………………………………………
Ma nudité en pudeur bouleversante
Ma poésie n’est jamais indifférente
Un sacerdoce de pétales semés de rimes
De tendresse vive pour un humble hymne .
Mes petits enfants passent sur le tapis rouge en star lisant mes strophes :
L’amour d’une aïeule
Pour LUI des glaïeuls
Sur cette terre
Fleurs s’éloignant avec la mer
LUI sera toujours une présence
Malgré son absence .
Nous serons toujours rayonnants :
Le soleil et la lune nous rapprochant…
…………………………………………………………………
Oh ! Combien l’on s’est aimé dans notre univers !
Un hommage dans ce livre ouvert !
……………………………………………………………………..
Mon fils, père de mes petits enfants, trailer dans sa forêt aux arbres dansant, couronne de médaille cette photo usée avec les ans ! Le livre est paré d’or au parfum d’encens.
LUCYE RAYE 30 septembre 2018
Félicitations mon fils cadet . Ce samedi 29 septembre, sur la Transtahitienne, 38 km 1000D+ en 3h46min. 8ème
26ème texte
Belle journée de
dimanche à tous . Mon 26ème texte de la ligue des poètes :
Merci de lire jusqu'au
bout ma ballade de répétitions en une longue figure rhétorique avec une autre figure de style car la fin du jeu est encore loin !
( Est-ce anaphore,
épiphore, anadiplose , épanadiplose ? ) Pour les spécialistes , merci de me donner votre avis en commentaires après avoir voté les 5* .
Ballade de couleurs .
Ma balade* est toute colorée
Couleurs avec les oiseaux et valser
Valse de l’azur sur ma mer agitée
Agitation virant du bleue au grisée
Grisaille de ma pompe cardiaque
Cœur ensanglanté dans mon île paradisiaque
Paradis en métamorphose se pose
Reposons avec la rose
Rosier sans épine et sans bégaiement
Bègue déclamera gaiement
Gai comme le poète
Poétiquement bien dans sa tête
Étêtée la peine aggravée
Grave avec le glaive aiguisé
Aiguille et encrier
Encre tournant au violet
Viole de mes strophes en automne
Automnales rougeoyantes non monotones
Monotonie au pied du chêne ankylosé
Ankylose des branches effeuillées
Feuilles dansent dans le vent
Venteux mon été d’ ici, sifflant
Siffle avec le djembé enrubanné
Ruban fleuri en écho avec l’alizé et le violon
Violoncelle répond au son
Résonnant dans les champs
Champêtre refusant les monts verdoyants
Vert capturé par mes vers pleurant
Pleurs larmoyants et jaunissants
Jaune en alliance avec l’orange
Orangé s’unit aux anges
Angéliques sont les rayons
Rayonnants les différents tons
Détonnent avec le soleil couchant
Couche sur un lit moussant
Mousseux … Mon verre de cristal
Cristallisé est très cérémonial
Cérémonie, l’arc-en-ciel rit
Rions . Mais le noir fuit
Fuyons vers le marronnage*
Marrons sur le rivage
Rive abolit l’esclavage
Esclaves seront libres au passage
Passons au mauve
Mauvette *se sauve
Sauvette en cueillette se lie
Liaison dangereuse la nuit
Nocturne pour cette finale
Finalité : le spleen se débat dans la malle
Mallette de nos verres d’alphabet en jeu
Jouons … Mariage des mots , on en veut .
Vouloir c’est pouvoir . Ce challenge , le finir
Fin … Sur mon volcan, encore deux mois à concourir
Concours … Le pastel éclaire ma muse médiatrice
Médiation avec les ballons et réconciliatrice
Conciliation … Et voilà que tout se crayonne
Crayons s’envolent et les tournesols sonnent
Sonnette de mon âme frissonne
Frissons dans le cyclone révoltant
Révolte de mon voilier tout blanc
Blancheur est le vainqueur
Vaincue jamais ! Ma ballade* sera toujours de couleurs .
LUCYE RAYE
27ème texte
Belle journée de
dimanche ! Mon 27ème texte à cliquer et à voter :
Citadelle cristalline ..
Une évasion près de mon océan éphémère
En symbiose avec ma muse de chimère .
Je rêve encore de Lui
Sur cette rive de perles de pluie
Quand je mourrai, ce sera sur cette mer
Ultime soupir sur cette vague amère !
Je me laisse emporter par ce remous
Je ne suis plus à genoux ,
Je fais la planche et je me balance
Je me laisse partir en transe
Un paquet d'eau me soulève ,
Je suis toute nue comme Eve
Puis je m'enfonce inlassablement
Toujours, mon corps remonte en tremblements
Vers l'horizon, je cherche un regard ,
Un arc-en-ciel exquis dans ce hasard
Les couleurs croisent ma complicité en délire
Une houle espiègle me chavire ...
Je me noie dans nos prouesses
Nos passions et nos caresses
Mes cheveux flottants à la surface de l'eau
Un raz de marée, un tsunami avec les flots :
On me récupère dans la vague orageuse
On me dépose sur la plage pluvieuse
Rien ! Personne !
Des cloches sonnent...
Je construirai longtemps de sable mes châteaux
Avec le ciel lumineux d'éclairs et les oiseaux !
Et voilà qu'une seule lame détruit le dernier vestige
Je suis encore dans le vertige !
Mon vigoureux cri sur cette vaguelette
Je me suis éloignée à l'aveuglette .
C'est une ode, d'une citadelle en verre,
Chaperonnée des pleurs du tonnerre .
Un rêve avec LUI sur mon rivage cristallin
Les cristaux sont immortalisés par le crachin .
LUCYE RAYE
28ème texte
Un long récit poétique
sur le Grand Raid 2018 Surprise en photo fin du poème
Le Grand Raid ... Sport intense .
Dans l'océan indien , mon île de la Réunion
Avec toute sa simplicité en union
Regroupe de grands champions
Pour courir , c'est leur passion !
Cette folle course en diagonale à travers les sentiers
Célèbre randonnée touchant le sommet de l'humanité
Dans des lieux luxuriants avec un élan de solidarité,
Un rassemblement de gens de toute nationalité :
De tous les âges et de toutes les cultures
Des festivités hétéroclites pour un ultra trail pur
Le piton des neiges culmine avec son chapeau
Une protection pour les fragiles peaux .
Mon île se pare d'une émeraude rare
Ce n'est pas le hasard
C'est la fête du Grand Raid
Les coureurs ont besoin d'aide
Sur sa ligne de départ , les sportifs sont incertains
Avancer et non reculer : ne pas s'asseoir à mi-chemin !
Le corps de ma terre et sa robe ne font qu’un
Une parure unique de broderie de parfum :
Les montagnes sont verdoyantes,
Habillées de belles écharpes chatoyantes
Ô ! Mon île ! Tu leur fais frissonner
Pics, cirques, cascades se sont mariés
Les trailers s'accrochent à ton voilage
Ils ont quitté ton sud et ton rivage
Sur le parcours, ils caressent ton visage
Ils craignent des orages
MOI ... Avec mon sport cérébral, ma plume et mes encres
Je rejoins tous les coureurs : ne pas jeter l'ancre
Juste pour sourire, leur donner l'envie et surtout ne pas s'arrêter
Pour ce grand Raid ! OBJECTIF : passer la ligne d'arrivée !
Du penchant des lames à la cime des montagnes panoramiques
Vous traversez et soulevez sa jupe magique
De nuit, vous ne voyez pas ses dessous féeriques
Même de jour, sueur et fatigue brouillent le paysage érotique :
Adam et Eve sont dans ce paradis
Pour faire ce trail avec les amis
Chaussures, chemise , caleçon
Attirail sur le dos, il faut toucher l'horizon !
Mais le serpent très malin
Joue avec les coquins
Il rôde sous les feuillages
Cache le maillot du trailer dans une cage
Adam se retrouve tout nu
Car le numéro a disparu
Eve toute menue, confuse avec le dossard
Prend ses aiguilles et recoud sans fard
Quitter cette couche de mousse
Courir plus vite car les autres concurrents poussent
Et voilà que l'animal revient à la rescousse
Et double la mise pour la pousse .
Vous n'êtes pas au bout de votre vie ... Ce n'est pas tragique
Vos jambes vous portent sur ce caillou exotique
Vous sentez que votre coeur est à l'orée du rouleau
MOI Poétesse, je ne vous dis qu'un mot BRAVO !
Pour tous les raiders du grand Raid à la Réunion
Ne vous faites pas ralentir avec vos pulsions
Courez, courez ! En éruption est le volcan
Au pavillon de l'arrivage, on vous attend !
LUCYE RAYE 21 octobre 2018
29ème texte 28 octobre 2018
Belle journée de
dimanche à tous . Merci DE LIRE ce texte jusqu’à sa chute finale . J’ai mixé les vers de rimes croisées A B A B et embrassées A B B A pour donner plus d’impacte à l’émotion .
Je l'attendrai !
Bientôt plus d'une décennie que ce cauchemar m'empoigne !
Je n'ai plus de jours ni de nuits . Je ne vois plus la ronde des saisons ...
Ce sont mes écrits qui me soignent.
Le printemps a disparu, les hirondelles se cachent pour mourir dans les monts ,
L'été n'est que cyclone, des pluies diluviennes à chaque crépuscule ,
Les feuilles rouges de l'automne pleurent de mon silence givré
Mon coeur d'hiver s'enneige de mes aurores de noctambule .
Mes poésies aiguisent cette arme et mes larmes sont figées ...
Mes lettres se lient à la queue de cet emblématique oiseau de mon île *
M'envoler dans le vent
Car je veux atteindre son Eden, lui tendre la main et sur cette mer d'huile
Nous fondre dans le néant .
Quoiqu'il advienne, je l'attendrai ,
Pour oublier son absence, en lames embrassées , je naviguerai ...
A quelques encablures de la cabine de pilotage,
Je m'expose un peu plus avec mon âme
Ce paquebot vogue sur un lagon calme
Mon esprit vagabonde et j'oublie mon âge
Le pont se vide des visiteurs, ils s'en vont
Comme tout s'en va, j'apprends à écrire autrement
Je fais circuler les sèves lyriques sur cet océan
Puis mes vers se fracassent et je fais un bond
Au creux de la vague, je l'attendrai
Des heures, des jours et des nuits
S'il le faut au delà de minuit
A la marée montante, je patienterai
Je crierai son nom
Je l'appellerai Amour ou Tendresse
J'utilisera mon corps de déesse
Je fredonnerai ses chansons
Ma voix ne sera que magique
Ce seront les nuages
Qui dessineront son visage
De cette houle pacifique ...
Mes yeux se brouillent du balcon
Ce n'est plus qu'un voile
Dans l'attente des étoiles
Et voilà qu'un éclair efface son prénom !
Du haut de la passerelle
Des oeillades à deux dauphins
Ils me font des câlins
C'est une pluie de diamants du ciel :
Je continuerai
A peindre ses initiales
Que ma poésie soit patrimoniale !
Je l'attendrai ...
Quand on se retrouvera, le paille en queue nous balancera dans un cirrus vermeil
Un mariage de nos cendres sur notre cirque*d'une beauté époustouflante,
Mes poèmes s'ouvriront en un rayon dans un arc-en-ciel
Les montagnes seront de nouveau les témoins de notre union émouvante:
Le piton des neiges sanglotera avec le Bonnet de Prêtre: nous bénir en mémoriel
La cascade du Bras Rouge s'enrubannera de son voilage immaculé
Le Grand Bénard avec les 3 Salazes honoreront cette bénédiction solennelle
Ce sera un ultime cortège de notre amour dans mes livres sacralisés .
Le poète ne meurt jamais ! Pas des sanglots en écho !
Que des pleurs d'une guitare avec les notes d'un piano.
LUCYE RAYE 28 octobre 2018
* Paille en queue emblème de La Réunion
* Montagnes de CILAOS mon cirque de naissance ( île de la Réunion )
30ème texte 4 novembre 2018
Merci d'ouvrir ma
porte de poésie, illuminez les étoiles pour NOUS .
Viens ! Viens ! Ô ! Mon HOMME !
En ce début du mois de novembre, je t'ai cherché de partout . De notre ancienne maison, le quartier rénové, il ne reste qu'un rond point .Toutes mes lettres postées sont revenues : adresse obsolète, je les ai donc sacralisées en poésies . Et un ancien m'a quand même conseillée de m'y rendre dans le jardin des souvenirs :
J'ai poussé la grille avec un bouquet de mes regrets éternels
Des innocentes immortelles ,
Elles ne se faneront jamais.
Et j'ai divagué :
Car je perds le sens du réel, mon regard est vide sans toi
Ton éveil est enseveli sous les roses des bois
Et pourtant,
Je poursuis en te murmurant :
Viens ! Viens ! Ô ! Mon Homme !
Je courais jusqu'en haut du dôme
Pour te voir, j'avais à peine seize ans
On s'est connu là-bas dans le vent .
Viens ! Viens ! Ô ! Mon homme !
Tu me serviras un petit verre de rhum,
Toi, sevré d'alcool, tu souriras de mes alcôves
Comme prévu ,il faudra que l'on innove .
J'ai enfanté et tu as libéré la femme mère
Viens ! Ô ! Viens ! C'est ma dernière prière !
Mes cheveux de laine blanche réchauffent nos enfants
Et je suis devenue une Mamie voguant à travers les ans.
Le temps atténue le mal de ton absence
La blessure est encore là dans le silence :
Entre deux larmes en embruns sur cette lame ,
Je rame en criant pour ranimer la flamme:
Ô ! Mon homme ! Viens ! Viens !
Qu'est-ce qui te retient ?
Les barreaux du travail se sont fermés
Mes bras ouverts sont libres pour t'aimer !
La lumière me rend transparente
Je suis toujours lucide et séduisante
Viens ! Mes plaisirs remplis d'ivresse
Nous donneront une vie dans l'allégresse
On va se vénérer au- delà de nos soixante ans :
Tu seras près de moi du couchant au levant
Tu caresseras mes seins encore pointés
Tu apprécieras mes courbes et leur légèreté .
Ô ! Mon Homme ! Le charme de nos âges avancés
Fera de nous une divine sensualité!
Viens ! Viens ! On a encore plusieurs années
Pour nous désirer !
Avec ma muse, entre ciel et terre
Tu me suis dans les reflets de la mer
A travers l'univers dans mes écrits,
Tu entends mes cris
Tu es toujours présent enfin
A tout jamais, tu m’appartiens .
Une larme coule sur ma joue. Je referme le portail de cet espace cinéraire . Tu es devenu une musique douce qui m'habite car les sanglots longs de ta mandoline ont disparu avec la bruine .
La tempête du passé est apaisée.
Ma vie a pris un autre tournant dans cette partie du monde virtuel, je continuerai à parler de nous .
LUCYE RAYE
31ème texte 11 novembre
Appel Hilarant .
Le paquebot a fait une halte au large d'un pays pour la visite d'un château Les Grimms nous accueillent et je m'éloigne dans la chambre de la Reine :
Oh ! Miroir ! Mon beau miroir !
Montrez - moi les gagnants de cet automne!
Miroir ! Ne me mentez pas ! Je ne suis pas dans le noir .
La lumière est devenue mon compagnon monotone .
Je ne suis pas Marâtre et j'idolâtre Blanche Neige ;
Miroir , vous êtes magique et symbolisez la Vérité
Dans la rondavelle , il y a de la peine
Un seul verre de vin pour la baguette de la fée .
Oh ! Miroir ! Le raisin de la vie !
J'y cours et j'en cueillerai et ferai le vers d'écrivain
Nous boirons jusqu'à la lie
Le roi de ce palais saura ce qu'il faut faire sur la fin .
Jamais je n'empoisonnerai mes concitoyens
Miroir ! La poésie vient de mon âme et de mon cœur
Jamais elle ne blessera quelqu'un
Elle sera sur tous les chemins en vainqueur!
Miroir ! Oh! Mon sublime miroir !
Votre cadre en bois d'ébène de pays tropicaux
Si doux et scintillant de couleur presque noire
S'incruste dans ma tête en cristaux.
Mes strophes de cristal vont faire réagir
Et tous mes lecteurs vont en sourire
Dans la salle des gardes ,Ils continueront à lire ...
Hilarant cet appel ! Ils vont donc en rire !
Oh ! Magnifique miroir ! Mes mots sont facétieux :
Votre transparence a des reflets majestueux
Pour faire briller les étoiles des cieux
Car tous les poètes sont précieux .
Le palais royal va se vider de ses passagers .Ce sera un adieu ou un au revoir .
Au large du port d'attache, une grande fête est prévue un certain soir .
Mon troisième tome bousculé avec la houle
A faillé être déchiré par les pirates et leurs boules
La lune et ses filles étoilées veulent que tout chamboule.
Je serai présente pour les cotillons
Mon livre se fermera sur cette saison.
LUCYE RAYE
32ème texte (avant dernier de la saison )
TAKAMAKA ... Authentique.
Takamaka de passion
Verdoyante végétation !
Dans la ravine des entrailles de mon île
Un arc en ciel de tous les feux l'habille
La montagne est félicitée d'un dernier rayon
La pluie s'est invitée comme compagnon
Vite dit la mère paille en queue , rentrons
Les petits ne doivent pas se mouiller à la maison
Le pétrel de barau se déploie : nos crevasses sont bien abritées
Mais protégeons nos nichées
Le papangue* plonge vers la basse- cour
Il faut préparer le repas du soir pour sa cour
Le coq est pris pour cible , il est bien trop lourd ...
L'unique rapace se contente d'un tangue* qui court .
Assise sous une fougère arborescente, je parle à la nature
Goyaviers et palmistes se sont mariés dans cet air pur
Le bruissement d'une source envahit ma muse
Les poissons font des bulles qui m'amusent .
Cette petite case créole embellie de son jardin exotique
Un quartier où tout est devenu féerique
Même le petit âne brait des cris magiques
Il a compris que la fête est magnifique
La tôle résonne du bruit de gouttes perlées
Il est temps de se réchauffer près du foyer
Des jolies flammes sous une marmite parfumée
Où mijote le canard fumé .
Les monts pleurent mais les cascades les honorent
Un vent frais et le soleil embrassent mes métaphores .
Quitter cet endroit authentique ! Retrouver ma vie citadine .
Un au revoir avec le ciel panaché de nuages et de bruine.
LUCYE RAYE 17 novembre 2018 ( weekend à Takamaka 10 novembre 2018)
*Le papangue : dernier rapace de La Réunion
** Le Tangue ou Hérisson malgache. Sa chair est très appréciée en plat cuisiné et sa chasse est réglementée.
33ème texte dernier de la saison 2018
Mercredi 21 novembre 2018 … Bonjour à tous . Vu les événements, sur mon île ( émeutes et couvre feu ) des coupures de courant prévisibles et réseaux sociaux limités , je publie mon dernier texte (33ème ) …
Ma dernière rime .
Sur mon vieux piano
Égaré sur les eaux
Je quitte le paquebot
Avec des notes en lamento
Un lointain son de l' orgue d'antan
Un slow langoureux à trois temps*
A duré bien trop longtemps
C'est mon ultime chant
Le violon pleure mon hymne
Mes pas de danses sont sans rythme
La saison se termine .C'est ma dernière rime ,
Un adieu dans cette rose sublime
Mes pétales se marient à une partition nostalgique
Mon océan s'ouvre sur une clé de fa pacifique
Un au revoir en d'autres lieux poétiques
Où mes rayons** se mêlent à la houle océanique .
LUCYE RAYE
Félicitations à tous les poètes de la ligue ! Merci à tous mes lecteurs ...
* J'ai participé à 3 saisons 2016 2017 2018
** Mon site" Rayonnisme poétique "
MESSAGES LE 20 MAI 2018 Message sur contact de MON AMI + SUR CE LIEN
1 Message: Bon courage merveilleuse poétesse !
2 Message: Je soutiens à fond !
Message de Thierry le 11 mai 2018 Le navire tangue, la houle a envahit le pont mais tu tiens bon la barre et nous voguons bon vent, bon gré vers le sommet de la poésie! Il nous faudra souquer ferme pour arriver à bon port mais nous avons cette force et l'espoir enfle nos voiles! Bravo pour cette nouvelle croisière ma soeur de la poésie, chère Lucye
Nom: Bénéton
Message: Longtemps après la rose
Le nom de la rose
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lucyeraye
Seras tu présent au concours ? Joyeuse fêtes de Pâques !
Beneton Herve
Pourquoi pas? où peut-on s'inscrire ? Je repars à ma chasse aux oeufs. ------...
Message: Evelyne Ponlevoy 9 avril 2018
Bonsoir Lucie , j’essaierai de ne pas manquer tes écrits !!
Bonne participation et Bonne chance 🍀
Je te souhaite une bonne participation
Bonne chance poétesse
LE 30 NOVEMBRE 2018 ( FIN DE LA LIGUE )
Merci
Lucie plume d un egard A vous les regards segarent Un merci pour chacune de vos presence A Chacun les prouesses dun moment shabille Certain que votre choix sera habile |
DE Thea Breusers J'avais lu et vu votre page et il m'on fait beaucoup du plaisir. Si j'avais bien compris vous vas aller quitter cette page , ce serait d'hommage parceque c'etait toujours une plaisire de vour voir
1 décembre commentaires
Lorenzo De Santis Poet Bravo pour ton classement, et surtout pour tes textes qui sont "tes sens" ou ton essence ;-) Je continue à te suivre malgré le peu de passage de ma part pour ce dernier mois, moment où ma plume a décidé d'hiberner" pfff elle aussi joue la rebelle ;-) !!! Poétesse des îles continue à nous envoyer de la lumière... Tu es Messagère ! Gros bisous
MAISSA BOUTICHE
Bonjour Lucye. toutes mes félicitations à tous et à toutes. Malheureusement j'ai été bloquée sur Facebook. 2 jours avant le finish du concours par face qui dit que mes publications sont indésirables. J'ai été choquée par cette accusation à la noix et j'ai pu mener le combat avec honneur. Une 4ème place bien méritée. On se retrouve in cha Allah l'année prochaine ma douce amie et Grande Dame.