Un songe infini .
Ciment de la vie dès la naissance
Chaque aurore est la pose d'une pierre
Chaque aube est un pas de lumière
Les crépuscules sont des renaissances
J'avance dans mes rêves
Sans que je me lève
Un cauchemar à minuit où la mort me grince !
On cimente ma tombe , une main me pince:
Une vague me transporte dans un océan en bouillonnement entouré d'un continent de détritus . Sont-ce les milliers de bouteilles à la mer ? Sont-ce des messages inconnus ? Je ne vois plus le passage mais le rivage tout près me permet de m'agripper à un cocotier .
Pendant que d'autres prient pour libérer mon âme loin de mon île , je suis bien vivante dans un espace inconnu . Pas de ciment , ni de terre , ni de sable , ni de fleurs , ni d'oiseaux , ni de tortues , ni de poissons : que des épaves au fil d'une eau nauséabonde ! Ce n'est pas le paradis . Je suis dans un autre monde où le temps n'existe pas . La mort dans un néant , même pas de trou noir . Pourquoi hurler ? Je sue , mon cœur palpite et je me saigne pour voir mon sang rouge se mêler aux feuilles du palmier ...
Enfin une voix ! Non, des voix ! Tous mélangées aux déchets de ce continent inconnu qui noircissent l'océan et brouillent les pistes. Le bleu n'existe plus . Ce n'est qu'une illusion ce firmament .Et me voilà projeter au milieu de nulle part où des bras me soutiennent pour me mouvoir . C'est un autre ailleurs .
Et patatras ! Je me retrouve sur mon carrelage glacé .
Seule évidemment . Je me réveille dans une obscurité et à tâtons dans la salle de bains pour une bonne douche sur mon corps nu.
Si chaque mot fait frissonner chaque pore de votre peau, c'est que j'ai réussi à faire passer sur une rive une réflexion pour protéger notre planète bleue .
Le danger est imminent . L'azur du ciel se reflétant dans les océans est en train de disparaître car l'homme n'a pas réussi durant des siècles à mettre un filtre pour tamiser toutes les saletés .
Le ciment de la vie d'un songe infini , d'une intensité si grande qu'on ne peut le mesurer.
La poésie est une arme de complaisance massive*pour que la prochaine génération profite aussi de l'oxygène de nos forêts et notre univers !
LUCYE RAYE 4 MAI 2019
*La poésie est une arme de complaisance massive .( Thierry Titi Yab Malet)
Dernier texte du recueil "CIMENT DE LA VIE"
- 03/05/2019 - MIROIR DE NOTRE AMOUR .
- 03/05/2019 - Alliance .
- 02/05/2019 - CIMENT DE LA VIE .
- 01/05/2019 - Danse de muguets.
- 30/04/2019 - REBELLE.
- 30/04/2019 - L'adieu d'avril .
Messages reçus
Nom: Mary Huber
Message: Comme c’est beau ... tu jettes ton cœur dans cette tempête; comme une musique lointaine la poétesse crie sa peine au monde entier avec ses mots de sangs et de larmes... que ce monde puisse t’entendre Lucie ... oui la poésie laisse une trace de notre passage sur cette terre...une arme de complaisance...oui si seulement... ❤️❤️❤
Marie Charles Desbleds Sauvons notre planète ensemble, pour avoir un monde meilleur ..
Merci poétesse
nom: Sabuco alexis
Message: Bel hommage à Notre planète qui est également la maison de tous les terriens.
Nous devons éveiller les consciences par de telles poésies mais aussi en expliquant autour de nous les méfaits nombreux d'une pollution qui, au fil du temps, annihilera le Monde en un chaos de maladies qui engendreront la mort de l'humanité. J'aime à me balader dans la campagne ou en bord de mer, et souvent, je marche seul au milieu des détritus laissés de ci de là par des '' cochons ''d'humains, enfin si on peut encore les considérer comme humains. Les animaux sont plus respectueux de l'environnement dans lequel ils évoqué,à croire que ce sont eux les VRAIS défenseurs de Dame Nature...