Cœur flétri .
Oh ! Mon ami (e) où que tu sois
Ecoute-moi !
Fleur noire d'une grande rareté
S'expose dans du verre cristallisé
Épanouie dans un vase doré
Le lys de clochettes en soutien pour la protéger
Mais notre siècle en perdition fêle le cristal
L'histoire d'Ô se perd dans le flux boréal
L'aurore s'endort dans le reflux
La solidarité a disparu
L'agapanthe n'est plus une ombrelle
La couleur de bleu clair à violet n'est plus belle
Les pétales sans fraîcheur sont tous jaunis
Une lutte sur une mince tige avec des écrits
Ce ne sont que des cris
Ecrire pour les étoiles de la vie
Le cœur accablé crie
Il a soif dans ce verre qui gémit
Il est tout flétri .
Ô ! Mon ami (e) !
Où que tu sois , tu me suis !
Tu caresses les sépales pour me faire vivre
Tu m' humectes d'eau de vie qui enivre
La femme tangue sur le cristal ivre
Tu me délivres
De l'indifférence
Ta valeur humaine tue la souffrance
D'autres humains ne lisent plus les contes sages
La communication a changé de virage
Le système technologique s'est mis en SMS
Je lance ce S.O.S
Sauvons l'écriture
Sauvons la lecture
Sauvons les poètes
Mes fleurs de vers ne sont plus de la fête !
LUCYE RAYE 14 septembre 2019
Messages reçus
Nom:
Nicolas
Message: J'aime vos poèmes!
Pascal
Ruiz Salut Lucie,
Je vis ces heures où l’âme se craquelle à l’écoute d’hier, je vis « la sagesse », cette finesse de l’esprit qui rythme avec « vieillesse », ce court moment
d’une approche où le vécu pose dans nos yeux un regard qui quémande la « tendresse ».
Il résulte de cet état d’âme, une ivresse émotionnelle qui coule dans le dédale de mes sentiments, révélant, dans l’enchevêtrement des événements qui
font frémir le monde, son manque de baisers, d’accolades…
Le destin est asservi à un rôle cruel, il ôte de notre quotidien des êtres qui nous empêchaient d’avoir peur, de craindre le lendemain, et à force de serrer
les dents pour résister à la douleur de leur absence, on en devient muet. Le visage se creuse de sillons taciturnes, les yeux s’embuent de vagues nostalgiques, le regard se teinte de crépuscule
mélancolique et l’on se cloître dans l’appréhension, lapidé, lacéré par la séparation, cette mutilation de l’esprit. C’est ainsi que nous prenons conscience qu’exister, vivre… sont des mots vides
de sens, si l’on ne s’infiltre pas dans le rêve, cet artifice des démunis.
Le rêve ! C’est là, dans cet univers où l’irréel fait un amalgame avec le vrai, que l’on découvre des alliés, des ressources… avec les poétesses et poètes,
pour « ne pas vivre seul (e) ».
Amitié, Pascal 2.
Ouvrir le lien : https://youtu.be/OoQqNZXy_Is
Mary Huber Écrire est un acte d’amour ... Cocteau 😘🌹
Nom: Mary Huber
Message: Magnifique SOS il y aura toujours des poètes et des écrivains pour ceux qui aiment lire, oui Lucie il faut rester optimiste même si ... tout fout le camp ... ❤️🌺🌺🌺