Au dernier soupir.
Je crie la peur sur le monde
Dévoilant le funeste horizon *
Mais je garde le ton
Un rythme parfait sur les ondes
L'horloge tourne en ce triste printemps
Ce que j'ai eu
C'est ce que je n'aurai plus
Mais je refuse de briser le temps
Mon passé de femme exemplaire
Une amante accomplie et vénérée
Un présent d'une mère aimée
Un futur dans un tourbillon amer
La bêtise de l'homme a tué les saisons
Il n'y aura plus de rondes avec les mots
Même la lune pleure son Pierrot
Frères Jacques n'est plus dans le carillon
Le silence sous un faux air à frémir
La souffrance que j'aie subie
Métamorphose en un bonheur conquis
Ce que j'ai eu va fondre au dernier soupir.
N'ayons pas peur de cette épidémie inexorable !
Un mea-culpa sur le spirituel chemin
Le Bon et le Bien angéliques sont hors du temps sans fin
Va où tu veux , meurs où tu dois : un proverbe ancestral !
Ce que vous avez eu dans le réel
Les cœurs s'échappent du violon en notes de sol
Pour rejoindre la rose noircie sous les saules
Le piano se repose de ce que vous n'aurez plus dans l'éternel .
LUCYE RAYE 6 MARS 2020
* Message De Thierry sur le texte 05/03/2020 - La poésie ne tue pas .
Messages reçus
Nom: Muller
Message: Cri déchirant qui plane sur l’incertitude Du monde
Nom: Brethes Joëlle
Message: Sombre poème pour une période tout aussi sombre et un avenir très
incertain…
Bises, chère amie !
Nom: Pascal Ruiz
Message: La sensibilité poignardée par l'incertitude des temps tout proches,
où l'on constate que l'âge a usé le bouclier d'espérance.
Je comprends ton hurlement chère Lucie (je ne mets pas le "y"
intentionnellement, ma sœur s'appelait comme écrit) cela renforce ma sympathie.
Mais, comme je le dis dans un texte, ce qui compte c'est l'image qui restera
de nous pour la postérité.
Alors, belle amie, essaime de ta gibecière d'amour la beauté de tes mots, ils
sont la fleur de tes pensées.
A bientôt, l'amitié même virtuelle montre un chemin fleuri.