Brûlure du violon .
Même si d'autres lumières nous facilitent la vie
Je médite et j'écris en allumant toujours des bougies .
On n'est pas les amants de Vérone
Aucun duel sur la zone
Ni poison ni fléchette
Car je ne suis pas Juliette
Il est plutôt Paul et moi sa Virginie
Il traverse l'océan en furie
Avec la nouvelle technologie et toutes ses emblèmes
Nous parlons de poèmes
Il ne m'importune jamais
Je le connais
C'est un habitué de ma fenêtre silencieuse
Nous avons une communication facétieuse
Même si les soucis pleuvent sur nos cœurs
Nos aveux chantent en chœur
Nos yeux sont des concertos bouleversants
Nos genoux balbutient en se rencontrant
Nos mains se frôlent avec la brûlure du violon
Il est dans mon roman en fusion
Accompagnant Mozart et Verlaine
L'archet me brûle les doigts en créant cet amour de reine
Ils pleurent à frotter les cordes de mon instrument de musique
Pour surprendre les émotions dans mon palais flottant exotique.
Le Pierrot souffle sur la dernière chandelle
Sous le regard de la lune amoureuse et sensuelle .
LUCYE RAYE 11 MARS 2020
Messages reçus
Nom: Muller
Message: Aucun doute la musique est émotion la note est mot et le violon lent
frémissement
Nom: Mary Huber
Message: Magnifique poétesse.! Les sanglots longs des
violons...
Nom: Jean-Marc Muller
Message: Force irrésistible des âmes qui se nouent et éternellement font
musique et rythme.