Slow suspendu !
Ma plume se mélange à la rose sur mon océan
Je m'agrippe aux houles pour les embruns odorants .
Malgré le bleu sombre du ciel si haut en invocation
Je capture toujours mes mots de provocation
La mort nous guette à chaque respiration
Et les rayons m'aveuglent avec ma passion
Par vos tendres encouragements pour mes souhaits littéraires
Mais la culture est anéantie par cette crise sanitaire
Mes livres dans un coffre avec la sirène à Vingt Mille Lieues sous les mers
Jules Verne n'avait pas fait cette prédiction dans son univers :
Que les humains auraient été muselés !
Ne restant que les yeux pour pleurer !
Que l'équipe de Cousteau ne fait plus rêver!
Que les croisiéristes ont été piégés !
Que même la mer est un piège de noire marée
Encerclant les dauphins mourant sur un rivage doré
Le sable d'or a disparu sur les plages enchantées
Dans les profondeurs , que les baleines continuent à chanter!
Même les avions ont perdu les voyageurs zélés
Trop de paradoxes dans les lois éventrées !
Et moi , je surveille mon coffret bleuté
La danseuse est suspendue avec le slow à l'arrêt !
LUCYE RAYE 19 SEPTEMBRE 2020
Messages reçus
Nom: Pascal Ruiz
Message: Tous ceux qui créent la beauté deviennent les bâtisseurs d’un
savoir, chemin d’une culture qui fait les civilisations idéales.
Les poètes sont de ceux-là et nous le sommes tous, il suffit de dire « Maman
je t’aime... », c’est, à ma connaissance le plus beaux poèmes, parce que le premier et qu’il dure à vie.
Les mots sont le scintillement de notre mouvant temps de vie. Ils encouragent
l’amour des jours, sont un alphabet aux couleurs de fleurs, posant l’auréole d’une juvénile senteur sur la mémoire, pour activer de la sorte son ardente prodigalité.
Chère Lucie, vous êtes un perpétuel jardin de printemps et vous lire c'est
parfumer de bonheur l'esprit.