Peut-être que peut-être .
Au fil du temps, ma plume s'estompe
Plausiblement que je me trompe …
La vie ne doit pas être basée sur du peut-être
Je dois avancer sans le doute sous le hêtre
Mon corps est d'une langueur monotone
Il voudrait tellement caresser l'automne
Se marier au rouge et s'enrouler sur les tapis de feuilles
Entendre leur craquement avant qu'elles fassent leur deuil
Elles s'enfoncent en un amas hivernal sous le chêne de la poétesse
Et ranimeront les glands pour des bourgeons en hardiesse ,
Des nouvelles pousses dans une grandiose forêt
Mais ici c'est l'été
Je crains que mes encres s'envolent avec l'alizé !
Quelques stigmates resteront accrochés sur les cocotiers .
Probablement effleurai-je la Vérité?
Même si elle est difficile à détecter !
Peut-être que peut-être j'ai trop d'imagination
Ce monde parallèle qui nous capture n'est qu'illusion
Tout est incohérence avec l'intelligence artificielle
Je suis dépassée dans ma bulle de lumière virtuelle
Car la machine avale mes mots
Et qu'il y a une modification de mon cerveau .
Mais avec le décalage des heures d'hiver
Je vous partage plus que dix verres
La plus simple possibilité
C'est de vivre dans la réalité.
Ce cœur , pour tous ceux qui m'apprécient ;
Contre les gens inintéressants, je ne perds pas mon énergie
Je la protège pour ceux que j'aime
Les palmiers s'animent avec mes emblèmes !
LUCYE RAYE 6 NOVEMBRE 2021
Messages reçus
Nom: Raymond Delattre
Message: Moi aussi il m'arrive de douter de tout. Beau texte. Bon week-end
Lucie... si c'est le week-end sur ton île comme ici !
Nom: Evelyne
Message: Si ta plume s’estompe alors que dire ….. NON , elle est
toujours bien encrée et ancrée dans la Poésie ; poursuis ce chemin que tu as découvert depuis si longtemps et que tu as généreusement partagé avec des néophytes , bien moins
prolifiques que toi !
Carmen Penn Ar Run
Bon dimanche, Lucie. Tout n'est qu'illusion et la poésie est une porte vers un monde merveilleux d'intelligence du coeur et de beauté. Notre porte, que certains passent parfois - et leur présence nous comble car, si le poète aime la solitude il aime aussi partager à sa table ce qu'il en rapporte - demeure toujours ouverte (c'en est presque un devoir... c'est ce que je pense, de plus en plus). Bises.
Pascal Ruiz
Au seuil de chacun de nos jours,
Naissent les pensées de toujours.
Elles sont, du destin, des repères.
Et même, si l’on se désespère,
Il faut les laquer d’une belle ère.
Le cœur est le pinceau de la vie,
Ses couleurs peignent l’envie
De continuer, dans le radieux,
Avant d’atteindre les cieux.
Nom: Sabuco Alexis
Message: Peut être que peut-être ou sûrement que sûrement tes poèmes
resteront comme un parfum d'île...