NOËL de pailles en queue .
Le silence est brisé par les rondes des oiseaux
Ils recherchent les brindilles sous un firmament bleu
Mais les rues silencieuses cachent mes mots !
L'azur est radieux !
J'essaie de rompre son absence de mon balcon
En admirant le vol des pailles en queue emblématiques
Ils frôlent le mur comme des sirènes , ils me prennent pour un triton
Je souris de cette légende* qui a dépassé les horizons mythologiques :
Comme je ne suis pas une marine divinité
Qu'une sirène d'écriture , je ne peux pas les nourrir
Leur envol est guidé vers l'océan avec le chant de l'alizé
Mais je ne veux pas les voir mourir
Car la mer s'est habillée de sa robe condescendante
Elle leur accorde une faveur avec les vagues
Cependant elle a cette attitude de supériorité méprisante
Mais ils pourront plonger et piquer des algues !
Les oisillons attendent patiemment dans le nid
Coincé dans une cavité d'un rempart
Ils piaillent en admirant mes lettres de poésies
Ils les becquettent au hasard
Le livre a mal comme mon cœur en ce mois de décembre
Il crie : aie ! Mais les petits pailles en queue détachent chaque page
Un soulagement qui me couvre d'ambre
Il n'y a plus de larmes sur mon visage
Ils rejoindront le ciel
Avec des plumes multicolores
Pour déposer chaque feuillet dans la hotte du Père NOÊL
Jusqu’au soleil où tout est or.
LUCYE RAYE 19 DECEMBRE 2022
* La légende raconte que le paille-en-queue était une sirène à l'origine, (d'où les plumes allongées de sa queue) qui tomba amoureuse d'un triton.
Messages reçus
Nom: Béatrice Montagnac
Message: Bonsoir Lucye, magnifique ce poème qui me touche, une belle image de
liberté des pailles en queue, ce bel oiseau marin.
Douce soirée et belle nuit je t'embrasse